Sud Ouest
Charente
Mercredi 11 janvier 2012, p. Charente-C2_2
Charente
POLITIQUE Le Front de gauche a présenté ses trois candidats aux législatives en Charente
Candidats à gauche toute
BERTRAND RUIZ
Et il entend relayer localement le programme porté par Jean-Luc Mélenchon
Le Front de gauche est en ordre de marche pour les campagnes de 2012. Fruit de la coalition entre le Parti de gauche et le Parti communiste, le collectif militant « à gauche de la gauche » lustre ses
armes rhétoriques condensées dans un petit livret au nom évocateur, « L’Humain d’abord ».
Le propos de ce programme de campagne, porté nationalement par le candidat à la présidentielle
Jean-Luc Mélenchon, est aujourd’hui décliné localement. Car, au Front de gauche, on est conscient
que la victoire, ou tout du moins un bon score, ne sera possible que par la reconquête, au plus près
du terrain, d’un électorat populaire déçu par la gauche lorsqu’elle tenait les manettes du pouvoir.
« Notre campagne sera une campagne de proximité, avec des assemblées citoyennes, des réunions
chez l’habitant, des initiatives à la sortie des entreprises. Nos idées sont bien perçues sur le terrain »,
avancent Simone Fayaud et Philippe Dauriac, respectivement à la tête du PCF et du Parti de gauche
en Charente.
Débat à enflammer La cause de cet intérêt supposé ? « Les préoccupations des gens tournent aujourd’hui autour de l’emploi et du pouvoir d’achat. Elles rejoignent les grandes luttes syndicales. Et, pendant cette campagne, il sera compliqué d’éviter les questions économiques et sociales. Le coup de l’insécurité a déjà été joué par Nicolas Sarkozy en 2007. Les gens ne vont pas mordre à l’hameçon une seconde fois. »
Ni se laisser happer par les sirènes du changement actionnées par le PS ? « La question est de savoir si on veut une simple alternance au pouvoir sans rien changer des dogmes qui formatent la société.
Ou si, comme nous, on veut une véritable alternative à un libéralisme qui nous mène dans le mur »,
pèse Simone Fayaud.
Hormis la mesure symbolique du Smic à 1 700 brut en début de mandat (« mais net à la fin »), le
programme du Front de gauche donne ses préconisations pour une sortie crédible du système
libéral, du partage nécessaire des richesses à la construction d’une autre Europe, de la planification
écologique à la reprise en main des banques et des marchés financiers, accusés de capitaliser sur le
dos des citoyens.
En Charente, pour « enflammer le débat » (l’un des slogans de campagne de Jean-Luc Mélenchon), le Front de gauche met en avant des militants, pour certains très récemment encartés. Sur la première circonscription, l’Angoumoisine Marie-Hélène Boutet de Monvel, enseignante retraitée et chercheur en philosophie, au PCF depuis un an et demi, sera suppléée par le conseiller municipal de Soyaux, Denis Lavauzelle, par ailleurs directeur d’école.
Sur la seconde circonscription, Sylvie Mamet, conseillère municipale à Cognac, psychologue
clinicienne et adhérente du Parti de gauche, sera épaulée par un autre élu de Cognac, Serge Lebreton.
Sur la troisième circonscription, le cheminot de Ruffec, Sylvain Minbiolle, militant syndical CGT et
adhérent du PCF, portera la voix du Front de gauche, avec Éliane Pautrot, sympathisante communiste
non-encartée de Pleuville.
Sud Ouest
La Rochelle ~ Ile de Ré; Rochefort ~ Oléron; Saintes ~ Saint-Jean-d’Angély; Royan ~ Jonzac
Mercredi 11 janvier 2012, p. La Rochelle ~ Ile de Ré-C2_3
Charente-Maritime
MEETING Candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon sera à Nantes samedi
La gauche fait front avec Mélenchon
M.-C. A.
Les militants du Front de gauche vont essayer de faire venir Jean-Luc Mélenchon à La Rochelle. Mais
ils ne sont pas du tout certains d’y parvenir. Ce qui est sûr en revanche, c’est que le candidat du Front de gauche pour l’élection présidentielle sera à Nantes, le 14 janvier, c’est-à-dire samedi. Dans ce but, deux cars seront affrétés pour acheminer ceux qui souhaiteront participer à ce meeting (1).
Hier, Brahim Jlalji (PC), René Imbert (gauche unitaire qui a rejoint le Front de gauche) et Jean-Yves
Boiffiers (Parti de gauche) ont tenu une conférence de presse pour donner de l’ampleur à cet
événement nantais. Ils sont persuadés que Jean-Luc Mélenchon attirera plus de monde que François
Hollande en Gironde.
« Jean-Luc Mélenchon et le seul à dire qu’une politique d’austérité serait suicidaire », insistent-ils en
soulignant également que leur candidat est aujourd’hui le seul à défendre l’idée de la VIe République.
Quant à la taxe Tobin, ils sont pour, depuis longtemps, contrairement « à Nicolas Sarkozy qui a
attendu le dernier moment avant les élections pour vouloir la mettre en place », ironisent-ils.
Brahim Jlalji et ses nouveaux alliés estiment que leur rassemblement au sein du Front de gauche «
donne du sens à l’offre politique » de cette formation qui ratisse aussi sur les plates-bandes de
l’extrême-gauche. Ils vont organiser des assemblées citoyennes avec l’objectif d’enrichir ainsi le
programme du candidat Mélenchon. La première a lieu aujourd’hui, à 18 heures, dans le quartier
rochelais de Villeneuve-les-Salines.
(1) Un car partira de Saintes à 14 heures, espace Mendès-France, au Parc des expositions. Un autre
car partira de Rochefort, devant la poste à 14 h 45; il s’arrêtera à La Rochelle, à l’esplanade des Parcs
à 15 h 30. Il faut s’inscrire en téléphonant au 05 46 41 20 24 (PC) ou au 06 30 10 07 13 (Parti de
gauche).
l’Humanité
Politique, mercredi 11 janvier 2012
Le Front national dans la ligne de mire
Grégory Marin
Face à l’imposture sociale de Marine Le Pen, les partis de gauche prennent l’initiative.
Mettre une sourdine au « pipeau du FN ». L’ambition est forte à gauche. Hier, le Parti socialiste
annonçait la mise en place d’une cellule anti-Front national. « L’objectif est double : élaborer une
contre-argumentation et démystifier l’extrême droite », explique Alain Bergounioux, conseiller de
Martine Aubry chargé de cette question. Le groupe auditionnera prochainement des personnalités
pour nourrir sa réflexion, qui fera l’objet d’une brochure, disponible d’ici « quinze jours à trois
semaines ».
Au Front de gauche, ce document existe déjà. La coalition s’appuie sur un décryptage, mis en ligne
sur le site de campagne de Jean-Luc Mélenchon (www.placeaupeuple2012.fr) fin décembre. Le Front
de gauche y dévoile les coulisses lepénistes, passant derrière « la tournure sociale de ses discours ».
En huit points, le document démonte les positions frontistes. Parallèlement, Alexis Corbière, proche
de Jean-Luc Mélenchon et professeur d’histoire, publie bientôt, aux éditions Tribord, le Parti de
l’étrangère, Marine Le Pen contre l’histoire républicaine de la France. Parce que l’imposture sociale
du FN se double d’une utilisation abusive des grandes figures nationales. On se souvient des affiches
du FN pour les élections européennes de 2009, « Jaurès aurait voté Front national », comme Roger
Salengro ou Georges Marchais, rappelle Alexis Corbière, qui rétablit ces hommes et femmes
politiques, détournés par le FN, dans leur ancrage républicain.
De ces documents proposés aux (é)lecteurs, l’enseignement le plus important sur le Front national
est que « sa seule force, c’est le vide des propositions ». Finalement, « le meilleur argumentaire
contre le FN » serait son « programme partagé », estime le Front de gauche.
Le Monde.fr
Mercredi 11 janvier 2012
La gauche affiche son unité contre le logement cher
Six partis politiques représentés, trois candidats à l’élection présidentielle, des syndicats, des
associations, des artistes : la gauche s’est montrée unie lors du « meeting contre le logement cher »,
lundi 9 janvier à Paris. Quelque 1 000 personnes s’étaient rassemblées au Théâtre du Rond-Point à
l’invitation de l’association Droit au logement (DAL) et de la fondation Copernic, sous le slogan : « un
toit, c’est un droit ». Quatre heures durant, une vingtaine d’intervenants ont réclamé la baisse des
loyers.
« Est-ce normal qu’il faille consacrer en moyenne 30 % de ses revenus pour se loger ?, s’est interrogé
Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole national de DAL. Et pour ceux qui n’ont pas de revenus, c’est vivre
dans des taudis, des caves, des campings, des bidonvilles. » « 3,5 millions de personnes sont peu ou
pas logés, 100 000 familles sont menacées d’expulsion. Il y a urgence », a pressé Margaux Leduc, du
collectif Jeudi noir, tandis qu’en arrière-plan, des graphiques montraient l’explosion des prix des
loyers : + 118,7 % entre 1985 et 2010, alors que l’indice des prix à la consommation, lui, a progressé
de 63,6 %. Une tendance qui s’est accélérée depuis dix ans, entraînant le doublement du nombre
d’expulsions locatives.
« SORTIE DE LA PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUE »
Première prétendante à l’Elysée à s’exprimer, Eva Joly a dénoncé la « défaillance des pouvoirs publics,
[qui] ont baissé les bras et laissé faire les marchés ». La candidate d’Europe Ecologie-Les Verts, dont
plusieurs membres de son équipe ont été des militants actifs de Jeudi noir, a détaillé ses
propositions : un « moratoire de trois ans » sur le prix des loyers, « l’interdiction de mettre fin au bail
d’un logement pour le vendre », la sortie « de la précarité énergétique » en réhabilitant 300 000
logements par an et un « grand programme de travaux » avec la construction de 150 000 logements
sociaux chaque année. Pour leurs financements, la candidate écologiste a renvoyé vers son « contrebudget
2012″, publié récemment sur son site (PDF). Eva Joly a également renouvelé sa volonté d’un
« encadrement strict des loyers », citant l’Allemagne en exemple.
Jean-Luc Mélenchon est revenu sur la revendication de « baisse des loyers » et plaidé pour la manière
forte. « On calcule la moyenne des loyers dans une certaine zone. Tous ceux qui sont au-dessus, on
rabaisse. C’est simple », a affirmé le candidat du Front de gauche. Il a également appelé à
« réquisitionner les logements vides » – selon le collectif Jeudi noir, 10% du parc immobilier de Paris
est vacant – et à constuire 200 000 logements sociaux par an. Comment compte-t-il financer ces
mesures ? « Trouver de l’argent, c’est facile ! Il y en a partout, a affirmé le président du Parti de
gauche. On utilise les épargnes du livret A, dont on double le plafond. »
Le député européen propose de poursuivre en justice les maires n’appliquant pas la loi de 2000
relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU), qui impose à chaque commune d’avoir
20 % de logements sociaux. Dans ce cas, « les préfets se substitueraient aux maires pour les permis
de construire ».
« SERVICE PUBLIC URBAIN »
Ces maires réfractaires à la loi SRU, Philippe Poutou propose, lui, de « les sanctionner d’inéligibilité ».
Comme M. Mélenchon, le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) s’est montré favorable à la
réquisition des « 2 millions de bureaux et logements inoccupés ». Dénonçant dans le mal logement « le
résultat du système capitaliste », M. Poutou a appelé à un « service public urbain », qui regrouperait
« en une société publique les 140 sociétés HLM ».
Pour le Parti socialiste, la sénatrice de Paris et ancienne ministre du logement, Marie-Noëlle
Lienemann, a affirmé qu' »aucune loi sur le logement ou sur le droit des locataires n’a pas été acquise
par la gauche au pouvoir », citant la loi Quilliot, qui affirmait en 1982 que « le droit à l’habitat est un
droit fondamental », et la loi SRU, adoptée sous le gouvernement Jospin. Le PS veut aujourd’hui aller
plus loin, selon Mme Lienemann, en passant le seuil de logements sociaux dans chaque commune de 20 % à 25 %.
Plusieurs intervenants ont fustigé la proposition de loi, adoptée à l’unanimité par l’Assemblée
nationale le 16 novembre 2011, qui vise à interdire à toute personne de vivre plus de trois mois dans
un camping. « Honte à ceux qui [l’]ont voté », a lancé Jean-Luc Mélenchon. Jean-Baptiste Eyraud,
porte-parole national de DAL, a solennellement demandé au Sénat, à majorité socialiste, « de ne pas
discuter de cette loi avant l’élection présidentielle ».
L’Indépendant
NARBONNE_IN
Mercredi 11 janvier 2012
« La TVA sociale : une taxe qui plaît au patronat »
La section du Parti communiste de Narbonne communique :D’après un sondage récent, 64 % des
Français se prononcent contre le projet de « TVA sociale », voulu par le président de la République.
Cette mesure injuste et inefficace a trouvé au moins une supportrice enthousiaste : Laurence Parisot,
présidente du Medef. Loin d’une « faute sociale », « ce serait un avantage », affirme la responsable
patronale. « Ça voudrait dire plus de salaire net ! Ça voudrait dire une augmentation du pouvoir
d’achat net ! », ose-t-elle prétendre. Comme si l’on pouvait croire les patrons lorsqu’ils promettent
de transformer en hausse salariale n et non en profits supplémentaires n les gains tirés d’une baisse
de cotisations pour la Sécu…Le mécanisme de la TVA « sociale », qui n’a de social que le nom,
consiste à faire de la redistribution à l’envers en allégeant les prélèvements sur les employeurs pour
les augmenter sur les ménages ! Les 10 % des ménages les plus riches consacrent seulement 3,4 %
de leur revenu à la TVA, les 10 % les plus pauvres 8,1 %. La TVA est ainsi un impôt dégressif, dont la charge baisse quand le revenu augmente, à l’exact opposé de l’impôt sur le revenu.Derrière les
arguments bidons des responsables de l’UMP et du MEDEF, le véritable motif de la « TVA sociale »
est tout simplement d’augmenter cet impôt indirect pour contenir le déficit public. Pour satisfaire les
marchés et les agences de notation, la droite est obligée de trouver de nouvelles recettes pour l’Etat.
Seul le Front de Gauche et son candidat à l’élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon avancent
des mesures concrètes pour lutter contre les délocalisations : interdiction des licenciements
boursiers, droit de reprise des salariés en cas de délocalisation, visas sociaux et écologiques ou
encore obligation de rembourser les aides publiques pour les entreprises qui délocalisent.
Charente Libre
Toutes
Région, mercredi 11 janvier 2012, p. 4
POLITIQUE
Le Front de gauche en ordre de marche
Il veut y voir le signe qu’il y a «une force politique qui fait venir des gens dont l’engagement politique
s’est imposé, au-delà de l’engagement associatif et syndical». Philippe Dauriac, secrétaire du Parti de gauche en Charente a pu se féliciter, hier soir, lors de la présentation des candidats du Front de
gauche aux législatives.Deux femmes «pour inverser la parité», nouvellement encartées et un
syndicaliste, au PC depuis six ans, ex-suppléant aux cantonales qui confirme son engagement en
élections.
Marie-Hélène Boutet de Monvel, 61 ans, est prof de philo retraitée. À Emmaüs notamment, elle a
«cru longtemps que l’associatif suffisait à l’action» avant de rencontrer le programme du Front de
gauche. Elle s’est engagée au Parti communiste il y a un an et demi. Angoumoisine, elle est candidate dans la 1re circonscription, avec Denis Lavauzelle, directeur d’école au Champ-de-Manoeuvre à Soyaux, pour suppléant.
Sylvie Mamet, 52 ans, est aussi nouvelle encartée. Psychologue clinicienne «à l’hôpital public» elle a
longtemps milité dans le milieu associatif, pour la défense des services publics avant de prendre sa
carte, il y a peu, au Parti de gauche. Conseillère municipale à Cognac, elle sera candidate dans la 2e
circonscription. Son suppléant est Serge Lebreton, adjoint au maire de Cognac.
Sylvain Minbiolle est le plus ancien en politique, encarté au PC depuis six ans, depuis bien plus
longtemps à la CGT Cheminot à Ruffec. Il était suppléant aux cantonales. Il est titulaire aux
législatives dans la 3e circonscription «parce que je ne sais pas comment on peut vivre avec 1000
euros par mois». Sa suppléante est elle aussi nouvelle en politique. Éliane Pautrot, 67 ans, secrétaire
de mairie retraitée n’est encartée nulle part mais «emballée par le Front de gauche».
Midi Libre
NIMES
Mercredi 11 janvier 2012
Quand le Front de gauche règle ses comptes avec le FN
ADRIEN BOUDET
C’est M. Lopez qui a donné le ton. Assis au milieu de la salle du centre aéré, lundi soir, pour le
premier rendez-vous de campagne 2012 à Beaucaire, il a d’abord écouté les discours de Jean-
François Milesi et de Sylvette Fayet. « Ce n’est plus possible d’avoir des salariés qui vont aux Restos
du coeur, des retraités qui ne peuvent plus vivre dignement, des jeunes sans autonomie… », a
déclaré la candidate du Front de gauche aux législatives.
Comment Beaucaire la rouge a-t-elle pu voter autant FN ? Et puis, lorsque les débats se sont ouverts
à l’assistance (une grosse quarantaine de personnes), M. Lopez a pris la parole. Pour souligner un
problème qui le tracasse, lui, le Beaucairois aux origines espagnoles.
« Je pense que, dans vos discours, vous avez oublié ce racisme qui monte. Ici, c’est entre misérables
qu’on se bat. Ce n’est pas normal. On ne doit pas avoir peur de rentrer dans le lard de celui qui est
raciste. »Immédiatement, et durant une bonne heure, toutes les discussions ont alors ciblé un
phénomène qui préoccupe la gauche. Comment Beaucaire la rouge (1) a-t-elle pu devenir un point
d’ancrage du Front national ?
« Dans les quartiers populaires, le FN a fait des scores qu’il ne devrait pas faire. Il faut montrer que
notre programme ne ressemble pas à celui de Marine Le Pen. »« Il faut être sur le terrain, toutes les
semaines, au marché », ont lâché des militants.Entre le Front national,
« qui fait de la peur son fonds de commerce » pour M. Milesi, et le Front de gauche, qui se veut
porteur d’espoir, la guerre a été déclarée, lundi. En clôture, Sylvette Fayet a appelé au soutien de
Jean-Luc Mélenchon, candidat à la présidentielle. Et s’est déclarée réjouie de voir les militants
beaucairois ainsi mobilisés..
ADRIEN BOUDET
Le Havre Presse
Grand Havre, mercredi 11 janvier 2012, p. Le Havre Presse_14
GONFREVILLE-L’Orcher. Le Parti Communiste Français a présenté ses voeux militants pour 2012.
L’humain d’abord !
Alban Bruneau, secrétaire de la section de Gonfreville-l’Orcher du Parti Communiste Français, a
présenté ses voeux 2012, dimanche matin au centre de loisirs René Cance. D’abord en évoquant
l’injustice de la TVA sociale proposée par le gouvernement UMP, en réaffirmant qu’une autre
Europe que celle du diktat de la finance est possible, que l’austérité imposée aux peuples met la
démocratie en danger et qu’il faut remettre l’humain au centre de nos préoccupations…
Le secrétaire de section a tenu à saluer le travail de la municipalité et de Jean-Paul Lecoq en
particulier, au service de la population et des besoins humains : « Je suis sûr qu’un maire communiste est un bon rempart contre les injustices des politiques capitalistes ». Il a rappelé les succès de l’action militante de 2011 avec l’élection de François Guégan et Clémentine Mercier aux cantonales, la campagne contre la vie chère…
« Soyons des communistes enthousiastes »
En 2012 : « Il n’y aura pas de temps mort pour les militants communistes gonfrevillais avec la
présidentielle aux côtés de Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche que le Parti
Communiste soutient, les législatives avec Jean-Paul Lecoq et Nadine Lahoussaine, Nathalie Nail et
Aurélien Lecacheur, l’engagement auprès des syndicalistes dans leurs luttes sur le terrain… »
Jean-Paul Lecoq a félicité Alban Bruneau pour son travail militant et pris la parole avant le pot de la
camaraderie : « Il faut que le peuple s’impose, que ce soit lui qui gouverne. Nous sommes pour la
création d’un pôle financier public afin d’avoir un outil pour intervenir dans des cas comme à Fralib
(des anciens du Havre délocalisés à Marseille) ou Petro Plus… Soyons des communistes
enthousiastes en 2012 ! »
Un discours salué par les participants parmi lesquels on comptait Gaspard Cassius de la Fédération
PCF de Seine-Maritime et de nombreux élus locaux.
La section de Gonfreville-l’Orcher du PCF a présenté ses voeux
Midi Libre
MILLAU
Mercredi 11 janvier 2012
Le Front de gauche et le débat sur la dette
JEAN-MARC COGNOT
Les membres du Front de gauche arpentent le terrain. Ils préparent les prochaines échéances
électorales, à savoir présidentielle et législatives. Samedi matin, malgré le froid, ils étaient une
dizaine présents en haut du boulevard Victor-Hugo, à l’occasion du marché hebdomadaire.Outre des
militants, il y avait Jean-Luc Pouget, candidat aux prochaines législatives, et sa suppléante Carole Joly.
Ils avaient installé un grand tableau blanc sur lequel étaient accrochées de grandes feuilles
mentionnant les explications de la dette publique, version Front de gauche. « On a calculé que la
dette publique ne représente que 12 % du taux d’endettement du pays, indique Jean-Luc Pouget.
Et dans cet argent, il y a 50 milliards versés aux banques chaque année, pour rembourser les intérêts.
On demande à ce que la Banque centrale européenne (BCE) puisse prêter aux états, aux taux de 0 à
1 % maximum. Taux auquel la BCE prête aux banques privées, lesquelles financent les états aux taux de 4,5 % pour la France, et de 16 % pour la Grèce. »Et Carole Joly ajoute : «
C’est une proposition reprise par Michel Rocard. » Quant au bilan de cette explication de texte,
l’accueil des passants a été « généralement bon », commente Jean-Luc Pouget :
« Les gens discutent. Ils ont envie d’un débat. »Revol, cofondateur du Parti de gauche Le débat se
poursuivra vendredi 13 janvier avec le Front de gauche. Il organise une assemblée citoyenne, ouverte
à tous, à 20 h 30 au Familial. Elle sera animée par René Revol, maire de Grabels dans l’Hérault, mais également économiste et cofondateur du Parti de gauche. Jean-Luc Pouget et Carole Joly seront présents.Le sujet de la dette publique sera à l’ordre du jour : «
Vous vous posez des questions sur la dette de la France : quel est son poids réel ? La faute à qui, à
quoi ? Y a-t-il des solutions, quel peut être l’avenir ? »JEAN-MARC COGNOT