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A l’approche des élections municipales du printemps 2014 nous allons voir refleurir des mots dans le sens n’est pas toujours correctement perçu. C’est pourquoi je vous propose une série de définition pour tenter de les expliciter.
Etymologie : du latin electio, choix.
L’électoralisme désigne l’attitude, le discours, les méthodes d’un homme, d’un parti ou d’une autorité politique ayant pour seul objectif de recueillir le maximum de suffrages ou de remporter une élection.
L’électoralisme caractérise de manière péjorative une orientation démagogique de la politique à l’approche d’une élection, où l’on prend soin de flatter l’électorat et de masquer les aspects désagréables de la réalité. Les positions et les programmes sont déterminés uniquement en fonction du gain électoral escompté.
L’électoralisme est une forme de démagogie.
Etymologie : du grec demos, peuple et agô, conduire.
Etymologiquement, la démagogie est l’art de conduire le peuple, de savoir lui parler et le charmer. Il n’y avait pas à l’origine une connotation péjorative, comme c’est très souvent le cas de nos jours.
La démagogie est une attitude politique et rhétorique visant à essayer de dominer le peuple en s’assurant ses faveurs et en feignant de soutenir ses intérêts.
Les propos démagogiques sont proférés dans le but d’obtenir le soutien d’un groupe en flattant les passions et en exacerbant les frustrations et les préjugés populaires. Pour cela, le démagogue utilise des discours délibérément simplistes, sans nuances, dénaturant la vérité et faisant preuve d’une complaisance excessive. Il fait ainsi appel à la facilité, voire à la paresse intellectuelle, en proposant des analyses et des solutions qui semblent évidentes et immédiates. Il n’est pas fait appel à la raison et il n’y a pas réellement de recherche de l’intérêt général.
La démagogie, qui est apparue avec la démocratie grecque, se retrouve dans toutes les démocraties, notamment en vue des élections.
Etymologie : du latin cliens, client, plébéien qui se plaçait sous la dépendance d’un riche patricien ou patron.
Historiquement, le clientélisme est la pratique qui permet à une personne disposant de richesses d’obtenir, moyennant des avantages financiers, la soumission, l’allégeance d’un ensemble de personnes formant sa « clientèle ».
Par extension, le clientélisme désigne l’attitude politique d’une personne ou d’un parti qui cherche à augmenter le nombre de sa « clientèle politique » par l’octroi d’avantages injustifiés en échange d’un soutien futur, lors d’élections notamment. Bien que le vote se déroule dans un isoloir, ce soutien est la manifestation d’une forme de solidarité, de dépendance, de relation « hiérarchique » ou, tout au moins d’une « reconnaissance du ventre ». Cette pratique, courante sous la IIIe République, pouvait consister à « acheter » les voix d’électeurs par divers moyens : subventions, obtentions d’emplois, facilités diverses, « tournées » dans les cafés…
Le terme clientélisme est utilisé de manière péjorative par ceux qui veulent le dénoncer. Il s’apparente à la démagogie, lorsqu’il s’agit, par exemple, de favoriser une partie de la population dans le but d’obtenir ses suffrages.
Etymologie : du latin populus, peuple.
Historiquement, le populisme est un mouvement politique russe de la fin du XIXe siècle qui luttait contre le tsarisme en s’appuyant sur le peuple et en prônant la transformation des communautés agraires traditionnelles.
En politique, le populisme désigne l’idéologie ou l’attitude de certains mouvements politiques qui se réfèrent au peuple pour l’opposer à l’élite des gouvernants, au grand capital, aux privilégiés ou à toute minorité ayant « accaparé » le pouvoir… accusés de trahir égoïstement les intérêts du plus grand nombre.
Pour les « populistes », la démocratie représentative fonctionne mal et ne tient pas ses promesses. Prônant une démocratie plus directe, ils ont donc pour objectif de « rendre le pouvoir au peuple ». Lorsqu’ils sont au pouvoir, les populistes peuvent remettre en question les formes habituelles de la démocratie au profit d’un autoritarisme s’appuyant sur des institutions censées être authentiquement au service du peuple.
Le terme populisme est en général utilisé dans un sens péjoratif par ses opposants, c’est-à-dire les classes dirigeantes ou les politiciens au pouvoir, pour amalgamer et critiquer tous les « archaïsmes » et freins au développement de leur politique qu’ils pensent détecter parmi le peuple.
Le terme « populisme » sert aussi à dénoncer les démagogues qui mobilisent le peuple par des promesses électoralistes ou qui flattent ses « bas instincts » comme le nationalisme, la xénophobie, voire le racisme ou qui exacerbent les réflexes sécuritaires.
Le contour du mot « populisme » est relativement flou et varie selon celui qui l’utilise. De nos jours, il est souvent synonyme de démagogie, d’électoralisme, d’opportunisme.
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Comme moi, vous avez peut-être appris par les médias qu’un trésor est enfoui sous nos pieds.
Avec ce titre accrocheur « La Moselle-Est, nouvel eldorado énergétique? » on nous annonce que des gigantesques ressources en gaz de houille sont exploitables.
Les premières estimations font même état de 5 à 10 années de consommation française.
Pas étonnant de voir les hommes politiques si nombreux se manifester. A croire qu’ils y seraient pour quelque chose dans cette découverte de grisou dans le charbon lorrain !
Comme citoyen de cette région, fils de mineur, père et grand-père responsable, je ressens le devoir de me poser des questions.
Pour aborder ce sujet sociétal local, je préconise une démarche d’expérimentation de l’écosocialisme.(voir les 18 thèses pour l’écosocialisme) http://www.lepartidegauche.fr/educpop/livre/ecosocialisme-premier-manifeste-18-theses-pour-ecosocialisme-20976
Il faut savoir où nous allons, comment nous y allons et avec qui.
C’est à nous de décider si nous y allons ou non.
Aujourd’hui ne laissons plus faire les oligarchies financières, les gouvernements soumis aux lobbies des multinationales sans contrôle démocratique. Face à eux, il faut imposer l’intérêt général humain : partager les richesses, fonder une économie des besoins et de la sobriété, préserver le climat, l’écosystème et sa biodiversité.
Informons nous, formons nous sur le sujet auprès de toutes les sources disponibles.
Recherchons la vérité, partageons nos informations et expliquons nos idées.
Je vous soumets certaines de mes questions. Si vous le souhaitez apportez moi vos réponses, posez vos questions sur ce sujet afin d’amorcer un échange et enrichir mutuellement nos connaissances.
Après avoir durant presque deux siècles approvisionné en énergie fossile la France au prix de très durs labeurs et sacrifices pour les hommes et l’environnement, avons-nous besoin d’exploiter cette ressource dans l’intérêt général ?
Qui est cette société d’exploration EGL, quelles sont ses résultats à ce jour, quels sont ses objectifs ?
Pourquoi parle-t-on de gaz de houille plutôt que de gaz de couche, les impacts sur l’environnement ne sont pas de même ordre de grandeur ? (voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz_de_couche )
Faut-il attendre l’étude d’impact finale concernant l’exploitation pour que les citoyens vivant sur ce territoire soient informés pleinement et sollicités pour donner leur avis ?
La ministre de l’environnement à commandé une étude sur le sujet afin d’évaluer notamment les impacts environnementaux et la rentabilité économique. Qui fera cette étude et comment s’assurera telle de la compétence et de l’intégrité du contractant chargé de l’étude ?
Il y aurait bien d’autres questions sur ce sujet mais je pense que c’est suffisant pour amorcer les discussions. J’attends vos réactions afin d’évaluer le pour et le contre.
Mosest
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