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REVUE DE PRESSE DU MARDI 27 SEPTEMBRE 2011 – PARTI DE GAUCHE

Le Monde.fr
Mardi 27 septembre 2011
Pour Mélenchon, « quasiment toute réforme de droite peut être bloquée »
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, a estimé lundi 26 septembre
que la présidentielle commençait « sous de bons augures » après le basculement du Sénat à gauche.
« En passant à gauche, le nouveau Sénat pourrait (…) bloquer la politique de Nicolas Sarkozy jusqu’à
la présidentielle. C’est en quelque sorte une nouvelle forme de cohabitation jusqu’à la fin du
quinquennat », a écrit sur son blog le coprésident du Parti de gauche.
« Cela obligera le gouvernement de droite à connaître ce qu’ont connu les gouvernements de gauche.
C’est-à-dire le recours au ‘dernier mot’ de l’Assemblée et donc à deux lectures au Sénat et trois à
l’Assemblée pour chaque texte. (…) Compte-tenu du calendrier parlementaire, en fait quasiment
toute réforme de droite d’ici mai 2012 peut être bloquée », affirme-t-il, se réjouissant également que
la « règle d’or » budgétaire, que Nicolas Sarkozy voulait inscrire dans la Constitution, soit désormais
« bloquée ».
« LA PLUS BAROQUE DES ÉLECTIONS »
« La mise en quarantaine de mes amis du Parti de gauche par le PS et Europe Ecologie-Les Verts ne
m’empêche pas de mesurer l’importance de l’événement ni de m’en régaler », poursuit-il.
Le parti de l’ex-sénateur PS de l’Essonne, qui continue de critiquer le mode de scrutin des
sénatoriales, (« la plus baroque des élections »), a perdu ses deux élus. Dans le même temps, le PCF,
son partenaire au sein du Front de gauche qui a gagné en nombre de voix, a perdu un siège et se
retrouve avec 20 sénateurs.

Le Télégramme (Bretagne)
Finistère-nord , mardi 27 septembre 2011, p. BRV4
Brest : enseignement
Manif pour l’éducation.Soutien du Parti de gauche
Finistère-nord : Brest : enseignement
Les élus du Parti de gauche et les militants du Pays de Brest apportent leur soutien aux enseignants
et aux syndicats qui organisent, aujourd’hui, la manifestation prévue à partir de 10 h 30 au départ de
la place de la Liberté. Selon le Parti de gauche, «il faut rapidement restaurer d’urgence tous les
postes vandalisés par le gouvernement de droite depuis 2007, grâce à un plan de recrutement, de
titularisation et de formation, renforcer le service public en étendant la scolarité obligatoire de 3 à
18 ans, rétablir la gratuité complète de l’éducation et étendre sa laïcité et augmenter de 50% les
moyens de l’enseignement professionnel».

Le Monde
Politique, mardi 27 septembre 2011, p. 16
Santé
Manifestation de soutien à la maternité des Lilas
Plusieurs centaines de personnes, dont Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), Eva Joly (Europe
Ecologie-Les Verts) et Harlem Désir (PS), étaient rassemblées, samedi 24 septembre, devant la
maternité des Lilas (Seine-Saint-Denis). L’avenir de cette maternité privée à but non lucratif, ouverte
en 1964 pour promouvoir une naissance moins médicalisée, est menacé par les restructurations
hospitalières.

Les Echos, no. 21025
France, mardi 27 septembre 2011, p. 3
Politique
le pouvoir de retarder, pas celui de bloquer
MARIE BELLAN
« En passant à gauche, le nouveau Sénat pourrait […] bloquer la politique de Nicolas Sarkozy jusqu’à
la présidentielle. C’est en quelque sorte une nouvelle forme de cohabitation jusqu’à la fin du
quinquennat », voulait croire, hier, l’ex-sénateur Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à
la présidentielle. Dans les faits, la nouvelle majorité sénatoriale n’a pas la capacité de bloquer les
futures lois. Elle peut retarder l’adoption d’un texte, en obligeant le gouvernement à procéder à
deux lectures dans chaque Chambre. Mais la troisième et ultime lecture reste du ressort des députés,
qui gardent le dernier mot. « Le vrai sujet, c’est le temps, car il ne reste que sept mois avant la
présidentielle, or un Sénat à gauche peut retarder le vote définitif d’une loi, analyse Denys de
Béchillon, professeur de droit à l’université de Pau. Mais cette victoire de la gauche va peut-être
aussi rediscipliner les sénateurs de droite, notamment au centre, en les obligeant à serrer
davantage les rangs. »
Il n’y a de toute façon plus de grandes réformes à l’agenda du Parlement d’ici à mai 2012. Quant à la
« règle d’or », elle est définitivement enterrée : aucune révision constitutionnelle n’est plus
envisageable par le gouvernement désormais.

AFP – Journal Internet
Mardi 27 septembre 2011 – 04:29:08 GMT
Grève inédite des enseignants public-privé contre les suppressions de postes
PARIS (AFP) – La quasi majorité des syndicats de l’éducation nationale du public mais aussi, fait
inédit, du privé, appellent à une journée de grève et de manifestations mardi pour dénoncer les
suppressions de postes qui, selon eux, mettent l’école « à genoux ».
Les fédérations du public, rejointes pour la première fois par un appel unitaire des organisations
syndicales du privé, veulent peser sur le projet de budget 2012 qui passe mercredi en Conseil des
ministres et qui prévoit 14.000 suppressions de postes à la prochaine rentrée.
Au total, ce sont 80.000 postes, essentiellement d’enseignants, qui auront été supprimés au cours
de la mandature 2007-2012. L’Education nationale compte aujourd’hui 850.000 enseignants.
Selon le ministre Luc Chatel, qui « assume » les suppressions de postes, c’est en « personnalisant » les
parcours des élèves que l’on « réduira les inégalités ».
Le secteur privé, pourtant peu enclin à la contestation, se lance dans la bataille pour exiger « Zéro
retrait d’emplois pour la rentrée 2012 ». Tous les enseignants sont chaque jour devant une classe
(aucun professeur n’est en disponibilité) et il n’y a pas de remplaçants: les postes supprimés
peuvent entraîner des fermetures de classes et d’établissements « tout particulièrement en milieu
rural », font valoir les syndicats du privé.
« Aujourd’hui, plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque réellement
aux inégalités scolaires et traite de la situation des élèves en grande difficulté », estiment à
l’unanimité les fédérations qui ont reçu le soutien de la principale fédération de parents d’élèves
(FCPE), des lycéens (UNL) et des étudiants (Unef).
Une centaine de défilés sont prévus partout en France métropolitaine, en Guadeloupe et en Guyane.
A Paris, la manifestation partira du Boulevard Saint-Germain, à la hauteur du jardin du Luxembourg,
pour rejoindre Sèvres-Babylone, à quelques encablures du ministère. François Chérèque (CFDT),
Harlem Désir (PS), Jean-Luc Mélenchon (candidat du Front de Gauche à la présidentielle) et Pierre
Laurent (PCF) seront présents. Bernard Thibault (CGT) défilera à Lille. Dans la capitale, « au moins 90
écoles seront fermées », selon le SNUipp-75.
L’école sera l’un des enjeux de la présidentielle, et la capacité des organisateurs de la grève à
mobiliser sera un signe pour le gouvernement.
« Une grève fin septembre dans l’Education nationale, ce n’est pas révolutionnaire », a dit M. Chatel,
soulignant la proximité des élections professionnelles (13 au 20 octobre).
Depuis 2008, un service minimum d’accueil (SMA) est obligatoire quand plus de 25% des enseignants
d’une école sont en grève, mais certaines communes refusent toujours de le mettre en place.
Vendredi après-midi, le ministère a annoncé que 20,5% des professeurs des écoles primaires feraient
grève, tandis que le SNUipp-FSU estime qu’ils seront 53,75% sur la base des remontées de 87
départements.

Midi Libre
CATALAN_ML; LOZERE; RODEZ_ML; MILLAU; CARCA_ML; NARBONNE_ML; ALES; GARD_RHOD;
NIMES; BEZIERS; SETE; LODEVE; LUNEL; MONTPELLIER
Mardi 27 septembre 2011
2012 : priorité à l’Éducation, disent les candidats
PHILIPPE MOURET
« Il faut rendre à la France la meilleure éducation du monde », affirme François Bayrou (MoDem).
Quant à François Hollande (PS), il promet de « recréer 60 000 postes d’enseignants en cinq ans ».De
Marine Le Pen (FN) qui veut « refonder » une école qu’elle juge « laissée à l’abandon », à Jean-Luc
Mélenchon (Front de Gauche) qui propose de la « reconstruire » et de « supprimer le financement de
l’enseignement privé », les candidats à l’Élysée ont déjà placé l’éducation au coeur de la campagne.
Tous ont pour cible la politique du gouvernement : 16 000 postes d’enseignants supprimés en 2011.
Le 21 juin en Lozère, des promesses de Sarkozy Face aux critiques, Nicolas Sarkozy a profité de son
passage en Lozère, le 21 juin dernier, pour annoncer le « gel des fermetures pour le primaire à la
rentrée 2012 ».Deux jours plus tard, il plaidait pour « la fin du collège unique » et la « multiplication
des passerelles » entre l’enseignement général et le professionnel…Pas suffisant, jugent les
socialistes, mais aussi la candidate désignée par Europe Écologie – Les Verts, Eva Joly, qui veut «
réformer le mode d’affectation des enseignants » et « redonner à tous le goût de l’école ».S’ils jugent
très majoritairement (64 % selon Ipsos) que l’école « fonctionne mal », les Français placent
l’éducation au second rang de leurs préoccupations, après l’emploi (35 % et 42 % selon CSA). Les
débats ne font que commencer !

Le Parisien
Paris, mardi 27 septembre 2011, p. 75_E_2
aménagement
La place du XVe qui change trois fois de nom
S.R.
Les habitants de la place de la Convention dans le XVe arrondissement ne vont plus s’y retrouver. En
deux ans, leur place aura changé trois fois de noms. Hier, un voeu proposant de la dénommer place
de la Laïcité a été adopté dans la douleur. Et pour cause : dans le XVe arrondissement, il n’a même
pas été mis à l’ordre du jour.
Il y a deux ans, un premier voeu voulait dénommer cette place Geneviève-Anthonioz-de-Gaulle, en
hommage à cette grande résistante décédée en 2002. Mais hier, Claude Dargent, conseiller PS du
XVe, a assuré que la famille Anthonioz-de Gaulle n’appuyait pas cette proposition, d’où l’idée de la
place de la Laïcité. Une version contestée par Hélène Macé de Lépinay, élue UMP du XVe
arrondissement et petite-nièce du général de Gaulle. « Je ne comprends rien à cette histoire : la
famille Anthonioz n’a jamais été approchée à propos du projet de dénomination de la place. Et
aujourd’hui, on nous parle de changer encore de nom! »
A gauche, c’est le terme laïcité qui ne passe pas. « C’est un faux nez pour se racheter une bonne
conscience sur la laïcité, alors que plein de problèmes subsistent, comme par exemple l’observatoire
de la laïcité qui doit être mis en place depuis un an », estime Gilles Alayrac, conseiller radical de
gauche du XVe. D’autres élus de gauche, comme le conseiller du Parti de gauche, Alexis Corbière,
regrettent aussi cette initiative trop symbolique. Malgré tout, le voeu a été voté hier. « J’apprends
maintenant que la famille Anthonioz-de Gaulle serait d’accord pour baptiser la place du nom de leur
parente, ce n’était pas clair, réplique Claude Dargent. Mais si cela peut se faire, on peut toujours
reproposer cette dénomination »…

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