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REVUE DE PRESSE DU MARDI 20 SEPTEMBRE 2011 – PARTI DE GAUCHE

Le Monde
Politique, mardi 20 septembre 2011, p. 11
M. Mélenchon en appelle à la  » révolution citoyenne  »
IL AURA été la vedette du cru 2011 de la Fête de L’Humanité, qui a réuni, les 17 et 18 septembre, plus
de 500 000 personnes, selon les organisateurs, à La Courneuve (Seine-Seine-Denis). Jean-Luc
Mélenchon a enfilé son costume de candidat du Front de gauche (Parti de gauche, PCF et Gauche
unitaire) – sans oublier la cravate rouge – à l’élection présidentielle. A huit mois du scrutin, voilà
l’occasion de donner le top départ de sa campagne.
Rencontres avec des militants, bain de foule, entretiens publics avec des journalistes du quotidien
L’Humanité, photos souvenir avec les trois candidats à la primaire socialiste (Martine Aubry, Ségolène
Royal, Arnaud Montebourg), qui avaient fait le déplacement, celui qui stagne dans les sondages
autour de 6 % n’a pas ménagé ses forces pour soigner son image.
Dimanche après-midi, il était même invité à prendre la parole sur la grande scène de la fête.
Traditionnellement, le discours de clôture est assuré à tour de rôle par le directeur de L’Humanité et
par le secrétaire national du PCF. Une formule remplacée cette année, 2012 oblige, par un meeting
commun avec les deux intéressés, Patrick Le Hyaric et Pierre Laurent.  » J’ai la rude tâche de marcher
devant « , a expliqué M. Mélenchon devant une foule compacte, dans laquelle flottaient des drapeaux
arc-en-ciel  » Peace « , aux couleurs du Front de gauche ou encore des Jeunesses communistes.
Faisant huer Nicolas Sarkozy, citant Marx, l’ancien socialiste a appelé sur un ton très solennel à  » la
révolution citoyenne  » :  » Un monde nous appelle à l’action. Celui que nous voyons touche à sa fin.
(…) Le jour s’est levé, celui de la grande révolution citoyenne.  »
 » Nous ne réclamons rien d’autre que de vivre décemment de notre paie « , a-t-il lancé, moins à l’aise
qu’à son habitude, en brandissant L’Humain d’abord (Librio, 100 pages, 2 €) le livre-programme du
Front de gauche. L’eurodéputé a de nouveau plaidé pour une loi interdisant les licenciements
boursiers et la contribution des  » entreprises félonnes « . Dénonçant  » les banques qui se sont gavées
d’argent « , il a appelé à ne pas se tromper d’ennemi :  » Non, ce n’est pas l’immigré qui prend votre
pain, c’est le financier !  »
 » Ne cédez jamais  »
M. Mélenchon a mis en avant l’une de ses mesures phares : l’augmentation du smic à 1 700 euros
brut (1 365 euros brut aujourd’hui). Il a ensuite déclaré vouloir en finir avec les  » traités iniques  » de
l’Union européenne, appelant à  » s’affranchir  » du traité de Lisbonne. Une VIe République est aussi
au programme :  » A bas la monarchie présidentielle et le régime des valises qui va avec ! « . L’écologie
n’a pas été oubliée, M. Mélenchon appelant de ses voeux une  » planification écologique pour
réorganiser notre appareil de production « , avec  » des millions d’emplois à la clé « .
L’ex-socialiste a conclu par un appel à la mobilisation :  » Résistez, résistez, ne cédez jamais !  »  »
Résistons « , a scandé une partie de la foule, sous des applaudissements qui manquaient parfois d’une
certaine ferveur.
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Le Monde
Politique, mardi 20 septembre 2011, p. 11
REPORTAGE
La primaire PS ne fait pas recette à la Fête de  » L’Huma  »
Même Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, leur a dit et répété, lors la Fête de L’Humanité,
dans le parc de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), samedi 17 et dimanche 18 septembre.  » Il y a vingt
ans, vous nous disiez : « soyez démocratiques » et nous sommes devenus démocratiques. Il y a dix ans,
vous nous disiez : « soyez écologiques » et nous sommes devenus écologiques. Alors aujourd’hui, à
vous, amis socialistes et écologistes, nous vous disons : « soyez de gauche » !  »
Pas de raison, donc, pour que les militants communistes, mélenchonistes ou d’extrême gauche
soient plus tendres vis-à-vis des trois candidats à la primaire socialiste venus rendre visite à Jean-Luc
Mélenchon, le candidat du Front de gauche (Parti de gauche, PCF et Gauche unitaire).  » Martine, à
gauche « ,  » dehors la droite « , ont pu entendre Martine Aubry et Ségolène Royal dans les allées du
parc. Seul Arnaud Montebourg a semblé échapper aux quolibets. L’accueil que leur ont réservé les
militants de la gauche de la gauche n’a sûrement pas été à la hauteur de leurs espérances. Et si leur
intention était d’inciter ces militants à se déplacer les 9 et 16 octobre, il y a encore du travail.
Difficile en effet de trouver parmi ces militants l’un des 5 millions de téléspectateurs qui ont regardé,
le 15 septembre au soir, le débat télévisé entre les six candidats à la primaire. Si certains avaient une
bonne excuse – la préparation de la Fête de L’Humanité – pour avoir séché ce premier rendez-vous, la
plupart avouent que, même devant leur poste, ils n’auraient pas regardé France 2.  » Ça ne
m’intéresse pas, assure Jean-Luc Gady, cadre commercial de 55 ans et militant PCF dans la banlieue
de Périgueux. C’est de la politique spectacle.  »  » J’ai zappé, je m’endormais « , glisse Raymonde Rogow,
68 ans, adjointe communiste au maire de Grigny (Essonne), qui avoue  » ne pas se sentir concernée « .
Elisa Leroi, 23 ans, assistante d’éducation à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) et militante au Nouveau
Parti anticapitaliste (NPA), n’a pas la télé.  » Sinon, j’aurais regardé pour voir ce qui se dit au PS; si des
choses ont bougé, comme sur les retraites, les questions sociales ou la sécurité.  » Mais pas question
d’aller voter aux primaires. Le principe même de l’exercice, ouvert à tous les sympathisants de
gauche, est critiqué.  » C’est un processus très présidentialiste, dit Romain Jammes, étudiant de 24
ans en sciences politiques et militant du Parti de gauche (PG), à Corbeil-Essonnes (Essonne). On
donne plus d’importance au candidat qu’au programme. Le problème, c’est que le candidat choisi va
adapter le programme. Au final, ce ne sera pas le collectif qui l’aura défini.  »
 » Une mauvaise idée  »
Une idée partagée par Sylvestre Jaffard, 40 ans, employé municipal et militant du NPA.  » C’est une
mauvaise idée de la part du PS qui s’adapte à la personnalisation qui va avec la Ve République. Ce
devrait être aux militants PS de choisir.  » C’est un des reproches : le principe de la primaire,
approuvé à plus de 68 % par les militants socialistes, irait à l’encontre de la définition même de parti
militant.  » Chez nous, ceux qui votent – pour choisir leur candidat à la présidentielle – , ce sont les
communistes, indique Mme Rogow. C’est notre conception de la démocratie. On ne délègue pas ça à
d’autres. «  » On pense que cela doit rester au PS, ajoute Denise Brabant, 54 ans, agent administratif et
militante au PCF à la section de Pantin (Seine-Saint-Denis). Et comme notre candidat n’est pas du PS,
on ne peut pas amener des voix à une élection qui n’est pas la nôtre.  » Mais le point de désaccord
majeur reste le programme des socialistes. Mme Brabant avoue avoir hésité à aller voter.  » Je me
disais que si, au second tour, on avait un candidat PS, autant le choisir.  » Elle aurait voté Montebourg.
Finalement, elle n’ira pas.  » Le PS ne partage pas la même stratégie politique que le Front de gauche.
On ne défend pas les mêmes valeurs.  »
 » Ils feront la même politique que depuis vingt ans, renchérit Romain Miquel, 23 ans, intérimaire
dans le bâtiment à Rodez et militant PG. Le PS, ce n’est plus la gauche, ce sont des démocrates
libéraux. Ils caresseront les patrons dans le sens du poil et ne feront rien pour les bas salaires.  »
Ce rejet pose, pour les militants du Front de gauche, la question d’une éventuelle participation de
leur candidat à un gouvernement socialiste, et d’un rapport de force favorable au Front de gauche.
Certains, comme Eléni Ferlet, 48 ans, employée du privé à Lyon et militante PG, n’y pense même pas.
 » Mélenchon dans un gouvernement socialiste ? Non ! Et Mélenchon aussi dira non.  » Mathieu
Lamazière, 33 ans, militant PCF et charpentier qui vit près de Rodez, en est moins sûr :  » Une
participation de Mélenchon à un gouvernement socialiste, moi, je ne l’envisage pas. Mais lui
sûrement…  »
Raphaëlle Besse Desmoulières

Midi Libre
MONTPELLIER
Mardi 20 septembre 2011
Le Parti de gauche en assemblée générale au centre culturel
Le Parti de gauche (PG) tenait son assemblée générale départementale, récemment, au centre
culturel. Une première à Saussan pour la formation politique, qui a plutôt l’habitude d’organiser ce
type de réunion à Grabels, fief de René Revol, son porte-parole régional.Une soixantaine de militants
étaient présents parmi lesquels Anne Roux, conseillère municipale de Saussan et déléguée de
l’Hérault au conseil national du PG, et Mohamed Bouklit, candidat du Front de gauche aux cantonales
sur Montpellier IX (La Paillade), qui réalisa les scores de 22 % au 1er tour et de 35 % au 2e tour face à
André Vezinhet.Les débats ont traité de la situation nationale et internationale, des moyens de
participer aux mobilisations sociales et de mener les campagnes à venir. L’assemblée générale a
désigné ses représentants aux prochaines élections législatives : René Revol sera candidat sur la 8e
circonscription (qui couvre notamment notre canton de Pignan) et Myriam Hubert sur la 5e
(Clermontais et hauts cantons biterrois). Les candidats aux législatives pour les sept autres
circonscriptions de l’Hérault seront issus du PCF et des autres formations du Front de gauche.Les
membres de l’assemblée générale ont également adopté la mise en place d’un règlement intérieur
garantissant le respect des pratiques démocratiques et éthiques au sein du PG de l’Hérault.L’aprèsmidi
était consacré à des thématiques sur lesquelles le PG se positionne : les risques et les nuisances
liés à l’exploitation des gaz de schiste (avec Michel-Philippe Périn-Dureau, membre du PG et
président de l’association nationale No gazaran contre les gaz de schiste) et le projet Hinterland,
qui prévoit de réaliser l’agrandissement du port de Sète sur la commune de Poussan, alors que tous
les terrains nécessaires à son agrandissement sont réservés sur Sète depuis 1995… Des terrains que
la municipalité sétoise préférerait aujourd’hui vouer à l’urbanisation.Jeudi 22 septembre à 18 h, le
Front de gauche organise une soirée festive, parc de Pignan, ouverte à tous les sympathisants.

l’Humanité
Médias, mardi 20 septembre 2011
Le « Journal de l’Huma » de France Bleu
Caroline Constant
La station du groupe Radio France s’est « délocalisée » sur la Fête.
C’est presque une tradition à France Bleu : lorsque la station se délocalise sur un événement, elle
diffuse, chaque heure, « une pastille sonore ». Sur la Fête de l’Humanité, c’est Cédric Lang-Roth et
Philippe Guespin qui ont réalisé, de vendredi à dimanche soir, un journal de l’Huma, qui a donné aux
auditeurs un parfum de la Fête, grâce à son ton décalé. Les deux acolytes ont ainsi traité de sujets «
sérieux » comme des comptes rendus de spectacle. Ils ont aussi rencontré les participants à la Fête :
ceux qui chantent du Ferrat dans des stands, ceux qui sont accoudés à une buvette. Ils ont aussi
demandé à tous les politiques rencontrés quel air, sur la Fête de l’Huma, leur trottait dans la tête.
Ferrat, avec Ma France et En groupe, en ligue, en procession (Jean-Luc Mélenchon) est arrivé
largement en tête.

l’Humanité
Libre échange, mardi 20 septembre 2011
[Florent Nadal,…]
Florent Nadal,
vingt ans, Gap.
Il n’a pas pris l’avion pour aller soutenir son fils. Yannick Noah, qui donnait un concert dimanche à la
Fête, n’a pas pu assister à la finale de l’Eurobasket. Il paraît qu’il a vainement demandé à
l’organisation d’avancer l’heure de son concert, mais il aurait empiété sur un autre concert : celui
des voix confondues de Jean-Luc Mélenchon, Pierre Laurent et Patrick Le Hyaric… Un crime de lèsemajesté
que la foule aurait eu du mal à lui pardonner. Ce que son fils, lui, tout à sa joie d’être vicechampion
d’Europe, aura sans doute fait…

Midi Libre
BEZIERS
Mardi 20 septembre 2011
[Débat du Front de gauche Le Front de gauche…]
Débat du Front de gauche Le Front de gauche invite à venir débattre, à prendre toute place dans la
construction d’une vraie alternative à gauche.«
Le Front de gauche, avec un programme populaire partagé pour les élections présidentielles et
législatives, s’engage au coeur de la gauche afin que le peuple soit entendu. Il est ouvert à toutes
celles et ceux qui voudront y contribuer dans un collectif citoyen. »Le Front de gauche a été créé en
novembre 2008, il est un rassemblement composé du Parti communiste français, (PCF), du Parti de
gauche (PG) de la Gauche unitaire (GU), de la Fédération pour une alternative sociale et écologique
(FASE).Une première réunion est proposée
jeudi 22 septembre à 18 h, salle Achille-Bex, à Bédarieux Les points suivants seront abordés : dette
publique et crise financière, présentation du programme partagé du Front de gauche, création d’un
collectif citoyen.

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