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REVUE DE PRESSE DU SAMEDI 10 AU LUNDI 12 SEPTEMBRE 2011 – PARTI DE GAUCHE

Samedi 10 septembre
L’Indépendant
CATALAN_IN; NARBONNE_IN; CARCA_IN
Samedi 10 septembre 2011
Les forces en présence
La majorité présidentielle regroupe les sénateurs des groupes UMP et du centre :Le groupe UMP
compte 150 membres dont 134 UMP, 5 apparentés, 11 rattachés. L’Union Centriste regroupe 29
sénateurs. La majorité peut également compter sur les non-inscrits qui sont 7 et sur 5 membres du
Rassemblement démocratique et social européen (RDSE). Le total des sénateurs de droite atteint
donc 19. Sur les bancs de l’opposition on trouve 115 sénateurs inscrits au groupe socialiste dont 103
socialistes, 8 apparentés et 4 Europe Ecologie-Les Verts.Le groupe communiste et du Parti de gauche
regroupe 24 sénateurs. La gauche peut également compter sur 13 sénateurs du groupe RDSE. Le
total des sénateurs de gauche affiche 152 sénateurs. L’écart de sièges entre la gauche et la droite est
de 39 sièges. Il manque donc 20 sièges à la gauche pour obtenir la majorité absolue (172).

 

Marianne, no. 751
Les pieds dans le plat !, samedi 10 septembre 2011, p. 14
Le rouge de Sarko
Henri Guaino, conseiller de Nicolas Sarkozy, admire Jean-Luc Mélenchon, « l’un des rares à faire une
analyse globale et intelligente de l’état du monde, quand les autres se contentent de bouts de
projets ». Tant qu’à perdre en 2012, autant que le changement soit radical !
Centre Presse (Vienne), La nouvelle république du centre
POLITIQUE, samedi 10 septembre 2011, p. 5
VIENNE Actualité
Le Parti communiste prépare sa campagne
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Face au constat de la situation dans la Vienne, la Fédération départementale du Parti communiste
français passe à l’offensive. « C’est la pire rentrée scolaire que nous ayons connue depuis
longtemps,attaque Yves Jamain, secrétaire départemental. Il y a eu de nombreuses fermetures de
classes et celles qui restent ouvertes sont surchargées. Des suppressions de postes sont également à
déplorer. Pourtant, économiser l’école, c’est sacrifier l’avenir. »Alors la Fédération se jette dans la
bataille aux côtés des élus, des parents d’élèves. « Nous portons le projet d’une école de la réussite
pour tous. »
Une pétition pour sauver la fonderie
La situation sociale préoccupe également la Fédération. Jean-Louis Moreau, animateur de la section
du Châtelleraudais, arbore sur sa veste un badge affichant le slogan : « Solidarité. La Fonderie du
Poitou Alu vivra ! » Déjà une pétition circule. « Nous refusons le plan de compétitivité, la baisse des
salaires,martèle l’animateur. C’est inacceptable. Et nous faisons front avec les salariés. Il ne faut pas
laisser mourir cette entreprise. »Jean-Luc Mélenchon et Marie-George Buffet viendront, lundi, à la
rencontre des salariés. La Fédération travaille également à la mise en chantier du Front de gauche.
Elle prépare ses prochaines campagnes en vue des élections législatives et présidentielle. « Nous
allons lancer des réunions citoyennes,explique Yves Jamain. C’est avec la population que nous
voulons construire le changement. »Un calendrier sera proposé début octobre.

 

Ouest-France
Loire Atlantique
La Loire-Atlantique en bref, samedi 10 septembre 2011
Sénatoriales : la deuxième liste de gauche dévoilée
Il y a deux listes à gauche aux sénatoriales. « À gauche vraiment ! » rassemble des militants et élus de
la gauche unitaire, du parti de gauche, des Alternatifs et du PCF ! Alors qu’en Loire-Atlantique, ce
même PCF est allié officiellement au PS et à Europe Écologie les Verts sur l’autre liste.
En première position, d’A gauche vraiment !, se trouve Benoît Rubin, conseiller municipal d’Héric. En
deuxième position, Françoise Verchère, conseillère générale du canton de Rezé. Suivent Michel
Foucher (Saint-Brévin-les-Pins), du PCF, Laurette Chesnais de Nantes, Bertrand Vrain, conseiller
municipal de Nantes, Nathalie Bruneau, conseillère municipale de Saint-Nazaire et enfin Alain
Moinard, adjoint à La Montagne.

Sud Ouest
Marmandais; Agenais Villeneuvois
Samedi 10 septembre 2011, p. Marmandais-C2_2
Lot-et-Garonne
Le Front de gauche «veut faire place au peuple »
J. P.
Les candidats, qui attendent la venue de Jean-Luc Mélenchon, comptent faire basculer la chambre
haute
Après Gérard Larcher, président du Sénat, venu soutenir les candidats de droite, c’est Jean-Luc
Mélenchon, le président du Front de gauche et député européen, qui est attendu le 22 septembre
pour un buffet républicain à Nérac (19 h 30 à l’espace Albret). Un signe…
« Le Lot-et-Garonne est un département pilote, un département test. S’il bascule, le Sénat peut
basculer lui aussi à gauche, pour la première fois », s’enthousiasme Bernard Faucon-Lambert (PG),
candidat suppléé par Bernadette Jayles (PG). Le second tandem composé de Michel Ceruti (PCF) et
Marie-Hélène Loiseau (GU) est sur la même ligne. À quatre, ils représentent les trois composantes du
Front de gauche, rassemblement « bâti sur le refus du traité européen de Lisbonne ».
Aujourd’hui, ils ne sont « ni pour l’austérité ni pour la règle d’or, car ils tueront les services publics ».
La seule solution, pour eux, « consiste à taxer les revenus du capital afin de défendre les services
publics et d’augmenter les salaires ». Le rassemblement, que Bernard Faucon-Lambert aime
présenter comme étant « au coeur de la gauche », assure avoir « des divergences avec la gauche
mais pas d’ennemi ». Michel Ceruti, lui, « appelle au rassemblement sur une liste au second tour.
C’est un signe fort envers la gauche. Celle-ci doit gagner dans sa diversité. »
« Nous faisons de la politique et on le dit. Et nous, nous discutons sur le fond (1), car les sénatoriales
sont une élection nationale pour laquelle il ne suffit pas d’aller taper sur l’épaule des électeurs… »
(1) Avant le 22 septembre, une conférence-débat a lieu mercredi à 20 h 30 au théâtre de Barbaste
sur le thème « Pour la défense et le développement des services publics et alternative à la LGV ». Le
mercredi suivant, à 20 h 30 dans la salle Picasso, à Agen, on débattra de « l’abrogation de la réforme
Sarkozy des collectivités territoriales. Quel type de réforme pour assurer le maintien des communes ?
»

Le Parisien
Seine-et-Marne Sud, samedi 10 septembre 2011, p. 7S_E_3
Sénatoriales
Vivreen seine- et-marne
L’assemblée générale des militants du Parti de gauche (PG) doit entériner aujourd’hui la liste que le
parti présentera aux prochaines sénatoriales dans le département. L’équipe devrait être conduite
par Solange Blais-Perrin, conseillère municipale d’opposition à Bois-le-Roi. Dans un communiqué, le
PG 77 dit regretter d’être « forcé » de présenter une liste concurrente à celle du PC-PS-Europe
Ecologie-les Verts (EELV). « Cette action n’est pas liée au contexte seine-et-marnais », précise la
formation de Jean-Luc Mélenchon, mais à des désaccords nationaux. Une démarche qui déplaît à
certains maires membres du Front de gauche, comme Pierre Carassus (Vaux-le-Pénil, Gauche
républicaine) ou Bernard Corneille (Othis, ex-PG), qui appellent à voter pour la liste d’union PS-PCEELV.

L’Est Républicain
Montbeliard
Montbeliard – Montbéliard, samedi 10 septembre 2011, p. MTB4
Politique Election Parti politique
« On opte pour une révolution »
S.D.
« IL Y A URGENCE » : c’est en gros le message du Front de gauche (FG). Le mouvement, qui rassemble
principalement, du moins dans le Pays de Montbéliard, le parti communiste et le parti de gauche de
Jean-Luc Mélenchon, veut, à huit mois des prochaines échéances électorales, mobiliser le peuple. «
On opte pour une révolution citoyenne », souligne Vincent Adami, communiste et membre du FG. «
Il faut faire de la politique autrement, en dépassant les schémas d’appareil. Ce qui implique qu’on ne
se limite pas aux élections ».
Pour ce faire, et diffuser ses idées, le FG lance une première réunion le 23 septembre à 18 heures à
l’ancienne mairie d’Audincourt. À son issue, un comité citoyen sera créé mais le rassemblement est
ouvert à toutes les forces progressives, « des socialistes jusqu’aux déçus de la politique, jeunes ou
vieux ».
Planification écolo
L’initiative du FG est née d’un constat : l’énorme attente des citoyens et leur souffrance face « au
chômage, à la précarité, à la destruction du service public ». De vrais sujets alors que « droite
comme gauche se gargarisent de l’état de la dette » qui ne serait, pour le FG, qu’une diversion
idéologique (ci-contre). « Il faut sortir du constat libéral », précise Bertrand Nigay (parti de gauche).
« Notre objectif est de recréer un pôle majoritaire à gauche. Le PS, englué dans une primaire d’ego,
ne voit pas l’urgence de la situation. On aimerait, comme en 2005, au moment du traité de Lisbonne,
que les gens s’emparent du débat et ne se soumettent pas aux ordres de l’establishment ».
Lors de la réunion publique, le FG, qui a déjà créé des comités citoyen à Besançon, Belfort et
Héricourt, développera les thèmes de son programme. Toujours en cours d’élaboration, ce dernier
est bâti autour de cinq axes, « le support de nos engagements », comme le soulignent fièrement les
militants. La refondation républicaine, le partage des richesses (avec la taxation des revenus du
capital), la planification écologique (avec demande d’un référendum sur la sortie du nucléaire) sont
au coeur de leurs préoccupations. La sortie du traité de Lisbonne pour une autre Europe (sociale) et
la volonté de « faire la paix » (sortie de l’Otan et retrait des troupes d’Afghanistan) font également
partie du champ de bataille. Tous ces thèmes feront l’objet d’une présentation plus détaillée lors de
la réunion du 23.
Le modèle islandais
Le comité citoyen servira de base aux différentes manifestations organisée par le FG. Ce dernier va,
par exemple, lancer une campagne contre la vie chère aux portes des grandes surfaces et veut
mobiliser également pour la défense de l’hôpital de Montbéliard ou l’arrêt de la casse du service
public.
Concernant la dette mais aussi la révolution citoyenne, l’Islande, qui s’est déclarée en faillite, est le
modèle du FG. « Elle a dit qu’elle ne pouvait pas honorer sa dette et a convoqué une assemblée
constituante pour changer sa manière de fonctionner », soulignent les militants. La preuve, selon
eux, qu’entre la rigueur ou la mort, il existe d’autres voies possibles.

Le Monde
Sciences, samedi 10 septembre 2011, p. 26
Politique
Mort de l’autre gauche ?
Jean-Luc Mélenchon, le coprésident du Parti de gauche, met le doigt sur un vrai phénomène lorsqu’il
constate qu’à peine Dominique Strauss-Kahn écarté de la scène politique, François Hollande s’est
placé en tête des sondages dans la campagne pour la primaire socialiste. Il pourrait aussi observer
que le député de Corrèze s’est installé dans cette position de favori en menant une stratégie
d’ouverture que n’aurait pas reniée Michel Rocard : il a choisi de s’adresser à tous les Français plutôt
qu’aux seuls socialistes, avec l’espoir de récupérer au centre ceux qui ne veulent plus de Nicolas
Sarkozy.
M. Mélenchon pourrait encore noter que le principal enjeu de la primaire est de savoir qui, de
François Hollande ou de Martine Aubry, sera investi, étant entendu que tous deux viennent de la
même sensibilité et ont du mal à se distinguer sur le fond. C’est d’autant plus curieux qu’en plein
maelström économique on aurait pu s’attendre à une compétition autrement plus dynamique entre
les pro et les anti-euro, les  » accompagnateurs  » de la mondialisation et les contestataires, les  »
résignés  » et les  » indignés.  » La primaire est-elle en train de tuer l' » autre gauche  » ?
La réponse appelle évidemment des nuances : il existe dans la campagne socialiste un candidat antimondialisation,
Arnaud Montebourg, qui fait son tour de France en promettant de  » mettre les
banques sous tutelle  » et  » de reprendre le contrôle  » de l’économie. Mais son audience reste limitée.
L' » autre gauche  » peut aussi se vanter d’avoir fait valoir ses arguments dans le projet socialiste avec
des notions comme  » le juste échange « , qui n’avaient jusqu’à présent pas eu droit de cité car trop
protectionnistes. Autour de Martine Aubry, Henri Emmanuelli et Benoît Hamon veillent à ce que la
gauche gestionnaire n’achève pas complètement la gauche révolutionnaire. Mais comme leur
combat paraît terne et feutré comparé aux joutes qui prévalaient lors du dernier référendum
européen de 2005 !
On plaidera donc ici que la primaire est bel et bien en train de tuer l' » autre gauche.  » Elle donne
d’emblée la prime au réaliste, c’est-à-dire à celui ou celle qui peut battre Nicolas Sarkozy. Elle oblige
à ratisser large, sanctionne pour la même raison toute division, et réduit par conséquent le débat à
un concours de personnalités plutôt qu’à une confrontation de projets : une des raisons fortes qui
poussent François Hollande et Martine Aubry à ne pas engager le fer avec Arnaud Montebourg est
que l’un et l’autre espèrent récupérer ses voix au second tour. C’est ainsi que le grand promoteur de
la primaire risque d’en devenir la principale victime.
Françoise Fressoz

AFP Infos Françaises
Samedi 10 septembre 2011 – 16:54:28 GMT
Postes dans l’éducation : Hollande se contredit, selon Mélenchon
PARIS, 10 sept 2011 (AFP) – – Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, a
reproché samedi sur Europe 1 à François Hollande, candidat à la primaire socialiste, de se contredire
au sujet des créations de postes dans l’Education nationale.
« Il y a à peine 15 jours, il avait dit qu’il fallait geler les postes dans l’éducation au niveau où il les
trouverait en 2012, ce qui signifie qu’il était d’accord avec les 80.000 suppressions déjà faites et les
16.000 qui arrivaient, et (là) il dit qu’il faudra créer des postes », a affirmé M. Mélenchon.
Le co-président du Parti de gauche a ironisé sur « les bonds à hue et à dia » des candidats à la primaire
socialiste. « Pendant l’été c’était à qui serait le plus austère, le plus conformiste et le plus libéral et
depuis quelques jours, voici que le bond est reparti dans un autre sens. »
« Mme Aubry à Toulouse a dit des choses qui m’intéressent beaucoup : elle propose de supprimer 50
milliards de niches fiscales et de taxer les revenus du capital comme ceux du travail, ce qui est le mot
d’ordre du Front de gauche, c’est à dire qu’elle a proposé de prélever 150 milliards d’euros sur le
capital », a-t-il relevé.
Mais, selon lui, « une décision de cette nature n’a de sens que si elle est accompagnée d’une
politique de mobilisation populaire, et de cela, il n’y a pas trace ». « On a l’impression que les
protagonistes de cette bataille sont beaucoup dans la posture, les apparences et que le cap n’est
pas tenu », a-t-il ajouté.

Le Figaro.fr
Fil Info, samedi 10 septembre 2011 – 18:41
Mélenchon veut garder l’euro
AFP
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle, a déclaré samedi sur
Europe 1 ne pas être « un partisan de la sortie de l’euro », en reconnaissant se distinguer sur ce point
d’une partie de ses « amis à gauche ».
Interrogé sur un scénario d’éclatement de la zone euro, Jean-Luc Mélenchon répond: « Bien sûr que
je le crains, je sais que cela me distingue d’un certain nombre de mes amis à gauche qui disent
depuis le début que l’euro est la corde avec laquelle l’Europe se pend. »
« Il y a des partisans de la sortie de l’euro à gauche, ce n’est pas mon cas », a ajouté Jean-Luc
Mélenchon, qui plaide en revanche « pour un changement des statuts de la Banque centrale
européenne » pour « arrêter de faire cet euro cher qui oblige les productions à se délocaliser ».
« On peut avoir un salaire minimum européen si nous avons la même monnaie, mais c’est
radicalement impossible si nous n’avons pas la même monnaie », a-t-il expliqué.
« Cela vaut la peine de défendre l’euro, pas celui-là, mais commençons déjà par défendre l’idée
même de l’euro. Ceci dit, si la zone euro éclate, il faudra faire face mais que personne ne croit que
ce sera une promenade de santé », a-t-il ajouté.
Economiquement, « je n’ai cessé de dire que le plus grave était devant nous », a-t-il fait valoir. « La
Grèce ne peut pas payer au taux où elle a été soumise et dans toute l’Europe s’organisent des plans
d’austérité. Partout l’économie va se contracter, le plan général d’austérité va étouffer le moteur »,
a-t-il jugé.
Dimanche 11 septembre

La Nouvelle République Dimanche
SOCIAL, dimanche 11 septembre 2011, p. 10
RETRO SEMAINE
Patrice Mochon, le fondeur frondeur
lgaudens
Figure de la CGT de la Fonderie du Poitou aluminium, Patrice Mochon est de toutes les luttes depuis
trente ans. Et, pour lui, celle-ci est la plus dure.
Jamais un patron ne l’aura vu faiblir. Il aura fallu un pied récalcitrant pour que Patrice Mochon
prenne du recul. « L’important, c’est la lutte, il vaut mieux laisser les heures de délégation à ceux qui
peuvent les utiliser. »C’est ainsi que l’emblématique délégué syndical de la Fonderie alu d’Ingrandes
a laissé son mandat à un de ses camarades. Par la force des choses.
Mais celui qui reste secrétaire de la section CGT est bien décidé à mener ce combat jusqu’au bout et
à voir le plan de la direction qui prévoit une baisse des salaires de 25 % enterré. « C’est la lutte la
plus dure que j’ai connue,reconnaît-il. Là, on attaque directement le porte-monnaie. Les autres fois,
c’était des conflits sur l’organisation du travail, sur la hausse des salaires. C’était nous qui étions
porteurs d’une demande. Pas comme cette fois. »Pourtant, il en a connu des combats Patrice
Mochon depuis qu’il est entré aux fonderies – jusqu’en 2002, les fonderies aluminium et fonte
n’étaient qu’une seule entreprise – « juste pour quelque temps »un jour de 1984. Il aura juste fallu
qu’un chef soupçonneux le voit discuter avec des syndicalistes pour le pousser à adhérer à la
centrale cégétiste. Depuis, il y a connu tous les postes et mandats : comité hygiène et sécurité,
délégué du personnel, délégué syndical. Et il aura vu le climat changer.« On se permettait plus de
choses à l’époque, on n’avait pas la même réaction patronale. Maintenant quand on séquestre un
patron, on est aussitôt devant la justice. Quand j’ai commencé, on n’avait pas trop d’expérience, ça
montait très vite. »Et les grèves étaient presque inscrites dans le calendrier annuel. « On n’hésitait
pas à faire le coup de poing avec les patrons, on se provoquait. Et quand on reprenait le boulot,
c’était fini, on se serrait la main et c’était reparti. »
Mais avec une syndicalisation à peine plus haute que les 10 % de la moyenne nationale, les choses
sont difficiles. « Ça n’est pas évident de donner envie de se syndiquer, il faut payer tous les mois et
les patrons font tout pour pousser à l’individualisme. C’est difficile aujourd’hui. Mais si on gagne
cette lutte, on arrivera peut-être à remonter. »« Un peu pessimiste », Patrice Mochon garde quand
même quelque espoir de voir le plan retiré.« C’est Renault qui a les cartes en main,analyse-t-il. Ils ont
laissé Montupet nous reprendre en sachant qu’ils feraient le sale boulot. Pour gagner la bataille, il
faut que Renault élève la voix et pour que Renault élève la voix, il faut que les politiques mettent les
pieds dans le plat. Et que les autres usines du groupe nous suivent. »C’est tout l’enjeu de la prochaine
semaine qui verra Arlette Laguiller, Jean-Luc Mélenchon et Marie-George Buffet se succéder auprès
des fondeurs. A 55 ans, Patrice Mochon compte davantage sur la lutte que sur la retraite pour un
avenir meilleur. « On est tous plus ou moins malades. La retraite, à mon avis, je ne la verrai pas.
Mais c’est pour tous les jeunes qui sont là qu’il faut se battre. »Jusqu’au bout.
Laurent Gaudens
Le Berry républicain, L Montagne, Le populaire du centre, le journal du centre
Cher
PagesTechniques, PARIS, dimanche 11 septembre 2011, p. Berry-15
Libération d’une otage.
Libération d’une otage. Une Française, disparue jeudi d’un voilier au large du Yémen, a été
récupérée, hier, saine et sauve. Le sort de son mari reste inconnu. Le Galicia, un navire espagnol de
la force européenne Atalante, chargée de la sécurisation du trafic maritime dans l’Océan indien, a
intercepté une petite embarcation soupçonnée d’être impliquée dans la disparition de l’équipage du
voilier français. La femme a été libérée et les pirates présumés ont été arrêtés.
2012 : Villepin probable. Au plus bas dans les sondages, lâché par certains de ses proches, l’expremier
ministre Dominique de Villepin, qui sera fixé sur son sort dans l’affaire Clearstream mercredi,
affiche sa détermination à poursuivre coûte que coûte son combat politique jusqu’à la présidentielle.
Sa candidature est « très vraisemblable », a-t-il récemment indiqué.
Un ex-RG « facilitateur ». L’ancien patron des Renseignements généraux, Yves Bertrand, pense que la
droite doit « en finir avec la diabolisation » de Marine Le Pen et conclure aux législatives des accords
avec le FN pour éviter des triangulaires.
Manif du pcf. Des militants du PCF ont brièvement manifesté, hier matin, sur la Promenade des
Anglais à Nice, déroulant une banderole hostile à l’UMP et au Front national qualifiés « d’ennemis du
peuple » alors que se tiennent dans la ville les Journées d’été de Marine Le Pen.
Banon en colère. Tristane Banon, la jeune femme qui a porté plainte contre Dominique Strauss-Kahn
pour tentative de viol, regrette dans un long texto que la France ait accueilli « en héros un homme
qui n’a pas encore été blanchi ». DSK qui réfute les faits, a déposé plainte pour dénonciation
calomnieuse contre Tristane Banon.
Où est kadhafi ? La France l’ignore, a admis, hier en Australie, le ministre des Affaires étrangères,
Alain Juppé. « Malheureusement », a-t-il par ailleurs indiqué, l’appel à la rédition lancé par le CNT
aux derniers bastions de l’ancien régime « n’a pas été entendu et il faut donc que le CNT achève
l’oeuvre qui est la sienne ».
Infirmières au parfum. Les candidats à une formation universitaire aux métiers d’infirmière ou de
sage-femme à Rome ont été interrogés sur la recette d’un glacier de la capitale italienne : « Quel est
le parfum typique servi à la grattachecca de Sora Maria bien connue des jeunes Romains ? ». On
imagine la réponse !
Mélenchon contre l’euro cher. Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l’élection
présidentielle a dit ne pas être « partisan de la sortie de l’euro » en reconnaissant se distinguer
sur ce point d’une partie de ses « amis à gauche ». Il se déclare pour un « changement des statuts
de la BCE et pour « arrêter de faire cet euro cher qui oblige les productions à se délocaliser ».
Anti-primaire. Le maire PS de Cognac, Michel Gourinchas, va porter plainte après la découverte, hier
matin, d’une dizaine d’affiches fustigeant la primaire socialiste qui ont été placardées sur la mairie et
la permanence locale du PS.
Berlusconi se défile. Le chef du gouvernement italien doit rencontrer le président de la Commission
européenne, José Manuel Barroso, mardi à Strasbourg. L’entretien devrait lui éviter une audition
prévue le même jour à Rome sur une affaire mêlant chantage et scandale sexuel.
Contrat en dix points. À moins de huit mois de la présidentielle, Ségolène Royal a proposé un «
contrat avec la nation » en dix points par lequel elle s’engage à « construire avec vous la République
du respect par l’ordre social juste et la participation active des citoyens ».
La mort en syrie. Plus de 3.000 personnes ont été tuées depuis le début de la contestation, à la mimars,
du régime de Bachar al-Assad en Syrie. Les victimes sont essentiellement des civils.
L’hymne à l’école. Le président roumain Traian Basescu a souhaité, hier, que chaque salle de classe
soit ornée d’un drapeau roumain et que l’hymne national soit chanté au début des cours quelques
jours après une polémique sur une version modifiée de cet hymne entonnée avant le match
Roumanie-France.
Même profil à la BCE. En proposant hier Jörg Asmussen à la Banque centrale européenne pour
remplacer Jürgen Stark démissionnaire la veille, l’Allemagne espère continuer à défendre orthodoxie
monétaire et vertu budgétaire dans la zone euro.
Démission. Le ministre japonais de l’Économie a démissionné, hier, pour avoir parlé de « ville de
mort » à propos des environs désertés de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima
Tensions au centre
L’université d’été de l’Alliance des centres s’est ouverte hier sur fond de tensions entre partisans de
Jean-Louis Borloo et d’Hervé Morin, rivaux pour la présidentielle, alors que, de loin, le patron du
MoDem François Bayrou se propose de jouer les juges de paix.
Excédé par les échanges de petites phrases vénéneuses entre partisans de Borloo et de Morin, le
président de la Convention démocrate, Hervé de Charette, cofondateur de l’Alliance, a décidé de
bouder la fête de famille. L’Alliance républicaine écologiste et sociale (ARES) regroupe le Parti radical,
le Nouveau Centre, la Gauche moderne et la Convention démocrate.

L’Est Républicain
IG – France-Monde, dimanche 11 septembre 2011, p. IG51
Politique Election
Réactions
Réactions
Réactions
Luc Chatel : « Les propositions de François Hollande sont irresponsables et irréalistes. Irresponsables,
parce qu’au moment où tous les pays du monde sont engagés dans la maîtrise de leurs dépenses
publiques et dans la baisse de leurs déficits et de leurs dettes, M. Hollande propose à nouveau les
vieilles recettes de la fuite en avant budgétaire. »
Marine Le Pen : « Je crois surtout qu’il est très hypocrite : la réalité est que pendant que Nicolas
Sarkozy tranchait dans le vif dans la Fonction publique d’État, avec effectivement des choix très
contestables, notamment la suppression de postes de gendarmes, dans la fonction publique
hospitalière, les socialistes à la tête des régions augmentaient dans des proportions spectaculaires
la Fonction publique territoriale, en faisant porter le poids d’une fiscalité sur les classes moyennes ».
Jan-Luc Mélenchon : « Il y a à peine 15 jours, il avait dit qu’il fallait geler les postes dans
l’éducation au niveau où il les trouverait en 2012, ce qui signifie qu’il était d’accord avec les 80.000
suppressions déjà faites et les 16.000 qui arrivaient, et (là) il dit qu’il faudra créer des postes ».

Aujourd’hui en France
/Rubriques/Societe, dimanche 11 septembre 2011
éducation
Bisbilles à gauche sur les enseignants
Martine Aubry a ironisé hier sur la proposition faite vendredi par François Hollande – candidat
comme elle à la primaire socialiste qui désignera le futur candidat du PS à la présidentielle – de
recréer au cours du prochain quinquennat « les 60000 à 70000 postes supprimés depuis 2007 dans
l’Education nationale ». « Je suis contente que François Hollande fasse maintenant de l’Éducation
une priorité et qu’il ait changé d’avis, car, il y a encore quelques jours, il disait vouloir sanctuariser le
budget de l’éducation à ce qu’il est aujourd’hui. » Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche,
a reproché, sur Europe 1, à François Hollande de se contredire au sujet des créations de postes dans
l’Education nationale.

AFP – Journal Internet
Dimanche 11 septembre 2011 – 18:29:05 GMT
Satisfaction : Hollande stable, Aubry perd 4 points
PARIS (AFP) – François Hollande est le socialiste candidat à la primaire recueillant le plus de
satisfaction chez les Français, à 55%, inchangé par rapport en juillet, alors que Martine Aubry perd 4
points et Eva Joly 9, dans le baromètre Métro/OpinionWay publié dimanche.
Cette question est posée à un échantillon représentant l’ensemble des Français et non les seuls
sympathisants, et les réponses ne constituent pas des intentions de vote pour les primaires
socialistes des 9 et 16 octobre.
Le député de Corrèze est stable par rapport à juillet, à 55% de satisfaits. En deuxième position, la
maire de Lille baisse de 4 points à 46%.
Les députés Manuel Valls (37% +1) et Arnaud Montebourg (32%, -1) devancent Ségolène Royal,
présidente de Poitou-Charentes, qui perd 4 points à 29%.
Parmi les présidentiables centristes, l’ex-ministre Jean-Louis Borloo est en tête à 47% (+1) tandis
que le président du MoDem François Bayrou est inchangé à 38% et qu’Hervé Morin (NC) stable à
28%.
Dégringolade de satisfaction pour la candidate EELV Eva Joly qui perd 9 points à 36%, devant
Dominique de Villepin (République solidaire) qui en perd 1 à 35% et Jean-Luc Mélenchon 1 aussi à
31%.
Sondage réalisé par téléphone du 2 au 7 septembre auprès de 1011 personnes représentatives de la
population française de 18 ans et plus (méthode des quotas).
Le Journal de Saône et Loire
Grand Témoin, dimanche 11 septembre 2011, p. Grand Témoin14
Politique
Interview Par Florence Poli
« Il y a 5 ans, on était ringards. Aujourd’hui, on nous écoute »
Interview Par Florence Poli
Interview Par Florence Poli
Vous êtes les porte-parole du Front de gauche qui unit, en Saône-et-Loire, le Parti communiste et le
Parti de gauche. Pourquoi ce front ?
Jacquy Lièvre : Il y a cinq ans, la gauche était éparpillée. Face à une droite de plus en plus dure, nous
avons choisi le rassemblement. Au niveau national, le Front de gauche regroupe trois organisations.
Mais ce n’est pas un cartel de partis. C’est avant tout un espace politique ouvert à tous les citoyens,
adhérents à un parti ou non, qui souhaitent s’impliquer pour faire changer la société. En Saône-et-
Loire, le Front de gauche a participé aux élections européennes et cantonales.
Vous avez choisi un candidat à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui n’est pas issu du PCF.
Comment les communistes l’ont-ils vécu ?
Nathalie Vermorel : Cette désignation a fait suite à de nombreux mois de discussions et découle
d’un programme partagé. C’est un signe fort que le PCF a envoyé : le parti le plus important en
termes de militants ne veut pas être hégémonique. Certains communistes ont eu des états d’âme
mais ils ont majoritairement voté pour Mélenchon.
Vous mènerez cette campagne pour Mélenchon en même temps que les législatives avec un slogan :
1 000 candidats pour la présidentielle. Pourquoi ?
Nathalie Vermorel : Il faut bien un candidat pour l’élection majeure. Mais ce qui compte pour nous,
ce sont les idées, pas le candidat.
Jacquy Lièvre : Nous ne sommes pas des fans mais des militants. Notre candidat, c’est le Front de
gauche, notre slogan « L’humain d’abord ». Nous souhaitons sortir de notre monarchie présidentielle
parce que la personnalisation du pouvoir amène les gens à penser qu’il leur faut un sauveur. Alors
que c’est l’implication de tous les citoyens qui peut faire changer la société.
La crise financière vous conforte-t-elle dans vos propositions ?
Jacquy Lièvre : Absolument. Quand il y a 5 ans, on dénonçait le fait que les riches se gavaient en
France, on nous prenait pour des ringards. Aujourd’hui, on nous écoute quand on parle de partage
des richesses.
Nathalie Vermorel : Nous sommes dans une crise aiguë du système. Le capitalisme a montré ses
limites au point que les capitalistes eux-mêmes ne trouvent plus de solutions. Les marchés financiers
mettent les États dans une situation très grave et ce n’est pas acceptable.
Les Français ont pourtant l’air d’entendre le message selon lequel la France vit au-dessus de ses
moyens. Il faut bien faire quelque chose contre la dette…
Jacquy Lièvre : La dette n’est qu’un prétexte pour faire peur et rétablir l’équilibre budgétaire au
détriment du peuple. La solution, elle existe : il faut partager autrement les richesses. Si on a la
volonté de mener une autre politique, c’est faisable.
Nathalie Vermorel : Notre programme populaire et partagé donne des pistes comme la création
d’un pôle public financier dont les citoyens auraient la maîtrise. Nous voulons aussi doter l’Europe
d’un fonds social pour créer de grands services publics, grâce à des emprunts financés par la Banque
centrale. Aujourd’hui, le Premier ministre fait reposer ses mesures d’austérité sur les familles par
exemple en taxant les mutuelles. Mais les citoyens ne sont pas responsables de l’endettement. Ce
qui est sûr, c’est que le Front de gauche ne gérera pas l’austérité. Nous changerons le système et
nous sommes les seuls à dire cela.
Arnaud Montebourg soutient à peu près les mêmes thèses…
Nathalie Vermorel : Sans méchanceté, je pense qu’Arnaud Montebourg, c’est le Canada Dry de la
gauche anticapitaliste. Ça ressemble à la gauche mais ça ne va pas assez loin. Nous, nous nous
attaquerons au système, aux moyens de production, en profondeur. Reconnaissons tout de même
que son combat fait progresser les idées de gauche au sein du PS.
Jacquy Lièvre : On verra d’ailleurs quel sort lui réservent ses amis socialistes ! Ce qui nous intéresse,
au Front de gauche, c’est de mobiliser un maximum de citoyens, et pas que dans les urnes, pour
élaborer ensemble un autre projet de société où l’humain passe avant toute chose.
Lundi 12 septembre

La Croix, no. 39070
France, lundi 12 septembre 2011
Favori de la primaire socialiste, François Hollande force le pas
La compétition pour la primaire socialiste va s’intensifier cette semaine avec la perspective d’un
premier débat télévisé, jeudi. Placé en tête par les sondages, François Hollande donne une nouvelle
impulsion à sa campagne qui menaçait de tourner en rond.
BERNARD GORCE
Il ne revient pas à qui fait la course en tête de prendre les risques. Et pourtant, donné favori pour la
primaire socialiste, François Hollande s’est illustré en fin de semaine dernière avec une promesse
surprenante. S’il décroche l’investiture pour la présidentielle, il s’engagera à rétablir 60 000 postes
d’enseignants supprimés par la droite depuis 2007 ! À l’occasion d’un déplacement à Soissons, dans
l’Aisne, il a avancé l’idée d’une « loi de programmation qui permettra de recréer les postes sur les
cinq ans ».
L’homme qui semblait incarner la « rigueur » dans le camp socialiste, prenant au besoin ses distances
avec le projet PS qui prévoit la création de 300 000 emplois jeunes, aurait-il cédé aux tentations du
laxisme budgétaire ? Les réactions, à droite et aussi à gauche, n’ont pas manqué. Ces propositions
sont « irresponsables et irréalistes » a aussitôt jugé le ministre de l’éducation Luc Chatel. Candidat
du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon a pour sa part pointé les « contradictions » du socialiste
qui se contentait jusqu’à présent de vouloir geler les suppressions de postes dans l’éducation. S’il
prend le risque de troubler l’opinion, le coup médiatique de François Hollande ne doit pourtant rien
au hasard alors que débute une semaine importante, marquée par un premier débat télévisé sur
France 2, jeudi soir. Jusqu’à la semaine dernière, le député de Corrèze avait laissé ses challengers se
démarquer par des propositions hétérodoxes. Lui jouait une partition bien tempérée. La veille de
son déplacement à Soissons, il était encore à Liévin, dans le Pas-de-Calais. Là, dans la capitale du
bassin minier où François Mitterrand, fit, en 1994, l’un de ses derniers discours, François Hollande
multiplia les références historiques et se présenta comme le candidat du « rassemblement » de la
gauche et, au-delà, des Français. « Nous avons la responsabilité de montrer que nous avons un cap,
une cohérence, que nous sommes les mieux placés pour surmonter la crise », lançait-il devant une
salle bondée de militants nordistes. Comme il le fait à chaque déplacement, celui qui assure avoir
consacré trois ans – depuis son départ de la tête du PS en 2008 – à construire son projet pour la
France, soulignait ses priorités : la jeunesse, l’emploi, une grande réforme fiscale…
Mais en s’en tenant aux grandes orientations sans entrer dans les détails, la communication de
François Hollande menaçait de tourner en rond. Ses adversaires ont bien vu la faille. Martine Aubry
et Ségolène Royal avaient chacune dénoncé, ces derniers jours, l’incapacité de François Hollande à
choisir, à décider.
La sortie du président du conseil général de Corrèze sur l’éducation révèle la nouvelle impulsion
qu’il donne à sa campagne. S’il refuse de répondre aux critiques de ses adversaires – « je n’entends
rien », répète-t-il -, il va tenter de les neutraliser sur le fond. Michel Sapin, député de l’Indre et
chargé du chiffrage de son projet, décrypte ainsi pour son candidat : « La rigueur qu’il revendique ne
signifie pas l’immobilisme, mais la capacité à fixer des priorités très précises et l’éducation en est
une. » « En disant qu’il faut recréer 60 000 postes dans l’éducation, François Hollande apporte une
précision au projet socialiste. Il ne dit pas qu’il s’agira de recréer à l’identique mais qu’il faudra
consacrer ces postes à la petite enfance ou à de nouvelles missions éducatives », assure l’ancien
ministre de l’économie. François Hollande tient ce soir meeting à Paris puis enchaînera les
déplacements à Strasbourg et Lyon. Autant de nouvelles occasions d’entrer un peu plus dans le
détail.

l’Humanité
Social-Eco, lundi 12 septembre 2011
Éducation : la volte-face de Hollande
Le candidat à la primaire du PS a pris vendredi l’engagement de revenir sur l’ensemble des
suppressions de postes engagées dans l’éducation nationale depuis 2007, une proposition aussitôt
jugée « irresponsable » par Luc Chatel. De son côté, Martine Aubry a ironisé sur cette annonce, se
déclarant « contente » que son rival ait « changé d’avis » : « Il y a encore quelques jours, il disait
vouloir sanctuariser le budget de l’éducation à ce qu’il est aujourd’hui. » Même étonnement du côté
du candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon : « Il y a à peine quinze jours, il avait dit qu’il
fallait geler les postes dans l’éducation au niveau où il les trouverait en 2012, et (là), il dit qu’il
faudra créer des postes. »

Charente Libre
Toutes
Région, lundi 12 septembre 2011, p. 4
[Vienne…]
Vienne
Les politiques à la chaîne aux Fonderies du Poitou. Les 480 salariés du site des Fonderies du Poitou
d’Ingrandes ne veulent pas du plan de compétitivité que veut leur imposer la direction du groupe
Montupet. Une baisse de salaire de 15% qui, couplée avec une diminution du volume horaire,
aboutirait à près de 25% de perte de revenus à laquelle s’ajoute la perte de 14 jours de RTT, ça ne
passe pas. Les salariés multiplient les actions allant jusqu’à affréter des bus pour mobiliser leurs
collègues du site de Châteauroux. Aujourd’hui, les politiques vont se bousculer aux grilles, tous
candidats ou ex-candidats à la présidentielle: Arlette Laguiller, de Lutte ouvrière, Jean-Luc
Mélenchon, leader du Parti de gauche, Marie-Georges Buffet, ex-secrétaire nationale du PCF, et Eva
Joly, Europe Écologie Les Verts, se succéderont pour soutenir le mouvement.
Centre Presse (Vienne)
CHRONIQUE HEBDO, lundi 12 septembre 2011, p. 10
VIENNE AUJOURD’HUI
Les  » Fonderie Poitou Alu  » maintiennent la pression
pbruyere
La semaine qui s’ouvre est marquée par la venue de plusieurs personnalités politiques pour soutenir
les salariés de l’usine d’Ingrandes.
LUNDI
Social. Nouvelle journée d’action des salariés en grève chez Fonderie Poitou Alu. Arlette Laguiller
(Lutte ouvrière, Marie-George Buffet (Parti communiste) et Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche),
candidat pour le Front de gauche à l’élection présidentielle de 2012, vont se retrouver à leurs côtés.
En attendant vendredi prochain avec la venue de la candidate écologiste Eva Joly.

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