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REVUE DE PRESSE DU JEUDI 1ER SEPTEMBRE 2011 – PARTI DE GAUCHE

Midi Libre
GARD_RHOD
Jeudi 1 septembre 2011
Le Front de gauche démarre sa campagne
JEAN-LUG BUYTAERT
L’ex-socialiste, Charles Ménard qui a suivi Jean-Luc Mélenchon, fondateur national du Front de
Gauche dans sa démarche, a entamé hier dans les locaux bagnolais du Parti communiste sa
campagne électorale pour les législatives de juin 2012. En milieu de matinée, au coeur du vieux
Bagnols, le candidat commun de la gauche de la gauche sur la troisième circonscription gardoise
amputée du canton de Pont-Saint-Esprit, a présenté les grandes lignes de son programme.Si sa
suppléante, Martine Gayraud, secrétaire de la fédération du Gard, n’était pas à ses côtés, en
revanche, dans la grande tradition du PC, des militants de ce dernier étaient bien là, pour intervenir
ponctuellement. À ses côtés, Michel Tortey, le secrétaire de la section PC du Gard
rhodanien.Plusieurs rendez-vous prévus dont la Fête du midi rouge Sans surprise, Charles Ménard a
indiqué que sa campagne électorale serait « de proximité, près de la population, collective, de
mobilisation et d’éducation. »Elle sera mise en musique par le biais de plusieurs rendez-vous, au
premier rang desquels figure la Fête du midi rouge. Elle se tiendra le dimanche 4 septembre, au
Mont Cotton, à Bagnols.Si Charles Ménard veut « tordre le cou à la crise de la dette, car prétexte à
un plan d’austérité et de rigueur qui va, d’une part, peser sur les foyers les plus modestes et, d’autre
part, sabrer encore plus le maillage de la République sociale », il a détaillé poste par poste tout ce
qui va être touché par « la régression. » La santé, la jeunesse, le logement, l’énergie, les transports
et la réforme territoriale ont été, à ce titre, convoqués.Il a plaidé pour la réouverture au plus vite de
la ligne ferroviaire voyageurs de la rive droite du Rhône, a défendu la relocalisation de la production
en France en évoquant le devenir du port de Laudun-L’Ardoise. Les agriculteurs n’ont pas été
oubliés, ni « la grande distribution qu’il leur faudra contourner. »

 

l’Humanité
Cuisine, jeudi 1 septembre 2011
Pierre Laurent parie sur le renouveau du Parti communiste
S. C.
Dans son livre, le Nouveau Pari communiste (le Cherche-Midi, 120 pages, 10 euros), le dirigeant
communiste estime que « rien n’est joué » pour 2012.
Tandis que Jean-Luc Mélenchon passe du « je » au « nous » en endossant le costume de candidat du
Front de gauche à la présidentielle, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, troque
provisoirement le « nous » pour le « je ». Le temps d’un livre pour parler (un peu) de son parcours
personnel et (beaucoup) de l’ambition qu’il envisage pour son parti et le Front de gauche. Pourquoi
un livre, maintenant ? Pierre Laurent l’avoue d’emblée, « la personnalisation de la vie politique, ce
n’est pas vraiment (son) truc », d’autant qu’il entend préserver « la part intime et privée » de sa vie.
Mais il estime le moment venu de « s’expliquer sur (les) choix et (les) ambitions (des communistes) à
l’aube d’une année cruciale, parce que les dix années qui viennent vont compter pour mener à bien
la relance de (leur) projet et de (leur) parti ». Il lui fallait donc « dire sans tarder où souhaite aller ce
Parti communiste des années 2010 », « quel est son projet » et « comment (il) souhaite conduire
(son) action à la tête de ce parti ».
Procédant à une analyse serrée des causes de la crise et d’un monde en plein bouleversement, il
expose le « nouveau pari communiste » qui est le sien : celui de « repenser l’avenir du pays dans un
monde où tout a changé » et d’« inventer des chemins pour y parvenir ». Pour cela, la tâche qu’il
s’assigne est de « refaire du Parti communiste français, en poussant les transformations qu’il a décidé
d’entreprendre, un acteur majeur de la vie politique nationale ». Pierre Laurent en est convaincu, «
nous sommes à nouveau dans un moment clé », où son parti peut « jouer un rôle utile », estimant
que la poursuite du déclin de son influence ne contient aucune « fatalité ».
Et en particulier en prévision de 2012, où « la France joue son avenir ». « Une chose est certaine : il
n’y aura pas de statu quo. (…) Mais de quel côté la France choisira-t-elle d’avancer ? Rien n’est joué.
» Or « un second mandat de Sarkozy serait un cauchemar ». C’est pour ouvrir une autre perspective
que les communistes ont fait le « geste unitaire remarquable » de désigner Jean-Luc Mélenchon
comme candidat du Front de gauche à la présidentielle. Il s’agit ce faisant d’impulser « la
construction d’un projet et de propositions capables de changer la vie et d’être mises en oeuvre par
une nouvelle majorité de gauche ». Un défi considérable, à huit mois de la présidentielle.

 

Valeurs Actuelles, no. 3901
Focus Société, jeudi 1 septembre 2011, p. 28
MAIRIE DE PARIS
La « soirée du ramadan » fait polémique
Brelet Amaury
Organisée par la Mairie de Paris le 24 août, la « soirée du ramadan » aura coûté la bagatelle de 99 000
euros : 29 000 pour le repas de rupture de jeûne (iftar) et près de 70 000 pour les concerts qui ont vu
défiler chanteurs et musiciens tunisiens dans les salons de l’Hôtel de Ville.
Les jours précédents, plusieurs associations et parlementaires de la majorité s’étaient opposés à
l’organisation de cette manifestation à caractère religieux, au nom du principe de laïcité. « Ce
précédent est grave et symbolique d’une dérive déjà observée dans d’autres grandes villes,
notamment à Lille, dirigée par Martine Aubry », a ainsi protesté Jérôme Dubus, conseiller Nouveau
Centre de Paris, affirmant qu’« aucune autre fête religieuse, ni chrétienne, ni juive, ni de toute autre
confession n’avait connu ce privilège ».
Le député UMP Jacques Myard a renchéri, dénonçant le « communautarisme électoral » de cette «
initiative particulièrement choquante » du maire de Paris, Bertrand Delanoë. « Cette gigantesque
promotion est non seulement un soutien clair et délibéré à une religion particulière, mais elle a
même tous les aspects du prosélytisme », a-t-il ajouté.
Fait exceptionnel : le préfet de police de Paris a jugé, dans un courrier adressé le 19 août à la Mairie,
qu’« une telle soirée à caractère cultuel semble contraire au principe de neutralité des services
publics ».
Pour sa défense, la municipalité n’a pas craint de répondre que cette soirée, « organisée
traditionnellement par la Ville tous les ans depuis 2001 », constituait un événement « culturel », ne
correspondant « à aucune fête musulmane ». Avec le Parti de gauche, les écologistes ont apporté
leur soutien à cette « initiative pacifique et solidaire ».

 

Midi Libre
BEZIERS
Jeudi 1 septembre 2011
Politique
LA PUCE À L’OREILLEVouzellaud tacle AboudLe secrétaire départemental du Front national de
l’Hérault
, Guillaume Vouzellaud, n’a pas tardé à réagir aux propos du
« futur-ex député » Élie Aboud, sur son parti. Dans nos colonnes, le parlementaire a estimé qu’il ne
fallait pas laisser certaines thématiques au FN,
« sinon, bonjour les dégâts », a-t-il conclu. Guillaume Vouzellaud tacle à son tour.
« Au lieu de faire son travail de député à l’Assemblée nationale pour lequel il est indemnisé, Élie
Aboud – il avoue même être tous les jours sur le terrain électoral – n’est obnubilé que par sa propre
réélection et passe son temps à serrer des mains, couper des rubans ou manger des petits fours à
Béziers au lieu d’être à Paris pour nous représenter », a écrit le représentant frontiste,
avant de faire le lien entre le député et le bilan
« catastrophique » de l’UMP. La campagne des législatives s’annonce animée, puisque Guillaume
Vouzellaud devrait être le représentant du Front sur la 6e circonscription.
Législatives Le PCF aura ses candidatsLes communistes biterrois ont profité de leur conférence de
presse de rentrée – qui annonçait la traditionnelle fête de la Plantade, à lire dans notre édition de
demain – pour marteler leur envie de présenter des candidats du parti aux législatives, quelle que
soit la nature des accords avec les ‘camarades’ du parti de gauche.
« Ici, il ne représente rien », résumait en substance Aimé Couquet, tandis que Paul Barbazange
confirmait sa candidature sur la 6e circonscription. Sur la 5e, le nom du candidat n’est pas décidé.
« Mais il y aura un communiste, c’est certain », a assuré Christian Harquel, déjà présent aux
cantonales. Les élections, un passage obligé pour les communistes qui assurent que la lutte devra
prendre malgré tout une autre forme. On attend…

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