La France dont certains disent encore qu’elle est le « pays des droits de l’homme », se doit d’accueillir tous ceux qui sollicitent l’asile en raison des persécutions qu’elles subissent. C’est inscrit dans sa Constitution et dans la charte qu’elle a adoptée dans le traité européen qui précise les raisons et les conditions de cet accueil. La Préfecture doit recevoir leur demande d’asile, c’est la loi et pendant le traitement de leur dossier assure leur hébergement et leur subsistance. Aujourd’hui, mais depuis un certain temps déjà, ces familles ne sont pas hébergées et dorment dans des toiles de tentes mise à disposition par des associations qui essaient de secourir ces familles dans le plus grand dénuement.
Cette situation inacceptable ne peut perdurer, il faut y mettre fin ! Les associations ne sont plus écoutées et dans cette année électorale les citoyens peuvent encore se faire entendre !
Pour cela nous vous proposons d’écrire aux élus de notre département chacun d’entre nous dans sa circonscription.
Madame, Monsieur la/le député/e – la/le sénateur/trice
Depuis plusieurs semaines à Metz des personnes, des familles avec enfants, des femmes enceintes dorment dehors. Le « 115 » n’assure plus l’hébergement.
Cette situation est moralement inacceptable. Elle est contraire à l’article L 111-2 du code de l’action sociale qui garantit au titre de l’aide sociale la prise en charge des frais d’hébergement.
Aussi, nous vous demandons de bien vouloir faire le nécessaire auprès des autorités compétentes pour que cette situation scandaleuse cesse le plus rapidement possible.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur la/le député/e – la/le sénateur/trice, mes remerciements anticipés pour l’intervention que vous ne manquerez pas de mener et l’expression de mes salutations citoyennes.
Brigitte Blang |
Archives du Mois : novembre 2014
la LDH communique
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SOS forêts
| SOS Forêts | ![]() |
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| Mardi 28 juin à 13 heures 30 DT ONF Lorraine – rue Girardet àNancy Venez-nombreux nous soutenir !! http://sosforets.wordpress.com/ Les pétitions « papier » peuvent aussi être envoyées à _____________________________ Un combat de fond pour sauver les forêts françaises du retour au productivisme mercantile Aux arbres citoyens ! |
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Vote du PCF pour Jean-Luc Mélenchon
Communiqué du Parti de Gauche suite au vote des militants Communistes
Le Parti de gauche se réjouit du vote clair des adhérents communistes en faveur de la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Le choix définitif formulé ainsi par le PCF après celui de la Gauche Unitaire, de la FASE et, naturellement, du Parti de Gauche, donne du sens à la dynamique politique du Front de Gauche engagée depuis les dernières élections européennes. Cela confirme bien qu’il existe à gauche une alternative unitaire et conquérante face à Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen. Un autre vote à gauche est possible, celui pour une révolution citoyenne pacifique et démocratique qui mettent fin au règne de l’oligarchie en France.
Le Front de Gauche peut désormais se lancer dans la campagne présidentielle et législative fort de tous ses atouts. Il incarne l’unité, comme va le confirmer dans les jours à venir son élargissement à plusieurs mouvements politiques. Il est le seul à appeler à une implication populaire forte à travers des assemblées citoyennes. Il est le seul, enfin, à porter l’ambition de regrouper une majorité pour gouverner la France sur un programme de radicalité concrète, sociale, écologique et républicaine.
Le Parti de Gauche est heureux aujourd’hui car il s’est créé dans cet espoir et n’a jamais eu de cesse d’en faciliter l’avènement. Ses militants sont fiers que le candidat à la présidentielle du Front de Gauche vienne de ses rangs.
Mais ils savent désormais que Jean-Luc Mélenchon ne sera plus leur porte-parole mais celui du Front de Gauche tout entier. Pour eux et avec eux, il parlera à tous les citoyens pour qu’ils fassent naitre la nouvelle République du partage et de la planification écologique.
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10 mai 1981
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On avait fait une campagne comme jamais. En 74 déjà, on n’avait pas laissé notre place aux autres, mais là, jour et nuit, dès qu’on avait un quart d’heure, on décorait les murs, on remplissait les boites aux lettres, on battait le pavé. Et puis était arrivée LA date. Celle qu’on ne voulait rater pas pour tout l’or de l’empire. On est allé voter le matin. Le temps ne passait pas, les heures duraient des siècles, et rien ne pouvait calmer cette angoisse qui montait. 7 ans plus tôt, on y avait tellement cru. Pour se retrouver pleurant devant la télé, merci bien…
À tourner en rond, 20 heures a fini par arriver quand même. Un quart d’heure avant, on avait vu Duhamel, et Elkabach. Pâlots, les duettistes. On se prenait à y croire. Comme on dit dans de mauvais romans : Et si c’était vrai ? Quand l’image s’est dévoilée, d’abord on n’a pas trop osé crier, parce que finalement, les deux têtes avaient le même sommet ! Et puis tout à coup, c’est devenu réel, on avait gagné. Ce soir-là, ce n’était pas François Mitterrand le vainqueur. |
C’était nous, toi, moi, Robert, Serge, François (un autre François !) et tous les autres. Le téléphone s’est mis à sonner de partout. Les bouchons sautaient. On ne savait pas bien chez qui on allait faire la fête. On ne savait pas bien non plus comment on allait faire la fête. On n’avait jamais rien gagné, nous.
On ne savait pas trop par quel bout la prendre cette victoire. Nos parents nous avaient bien raconté 36. Mais bon, nous on voulait faire du neuf, du jamais vu. On est parti dans tout le canton, klaxons bloqués, drapeaux aux portières, capotes des deuches baissées, assis sur les capots. Ça swinguait sévère, je vous prie de croire. Et c’était mieux que bien. Chez le copain qui avait prévu les bouteilles et les sandwiches, bizarrement, on était nombreux. Beaucoup plus que pendant la campagne… Les soirs de victoire, les militants ça se multiplie, vous l’avez remarqué aussi, j’en suis sûre ! On a fait des trucs complètement imbéciles, comme de tirer des coups de fusil en l’air. Un relent d’Amérique latine et de révolution ! On s’est tous assis par terre pour écouter le Président parler. Pour l’écouter nous dire : « Nous avons tant à faire ensemble ». Il s’est mis à pleuvoir, comme à Paris, où nous n’étions pas. Et on a crié dans la rue : « Mitterrand, du soleil ! ». Rien de grave, on était heureux. On avait gagné… On a un peu pleuré aussi. On a beaucoup embrassé les voisins qui venaient boire un coup, même si, peut-être, tous n’avaient pas voté comme nous. Et alors, aux législatives de juin, ils s’en souviendraient de ce soir-là !
On est rentrés au petit matin. L’école, ça commence à 8 heures, même les lendemains de victoire. Il nous restait quelques bouteilles qu’on a vidées avec les copains à midi, en salle des profs. En 81, les salles des profs votaient à gauche. On a refait l’histoire, raconté les anecdotes de ces deux mois derniers. Le curé qui avait appelé à voter Giscard au premier tour parce qu’on allait lui fermer son église, et à qui nous étions allés causer du pays un soir. Le marchand de journaux qui croyait qu’on allait lui collectiviser son échoppe. Les gars dans les réunions publiques qui craignaient qu’on abroge le Concordat. C’était il y a 30 ans. On s’engueule encore avec les mêmes aujourd’hui !
C’est après que tout a commencé. La grande histoire. Les belles heures. Le Panthéon, et ceux qui apprenaient qui était Schœlcher. La guillotine envolée pour de bon, 110 ans après la Commune. La retraite à 60 ans et tout le reste. Alors bien sûr, nous on n’y est pas pour grand-chose. Mais tout de même, nos nuits sans sommeil à coller, à differ, même qu’on disait encore distribuer en ce temps-là, c’est vous dire si c’est vieux ! toute cette belle énergie, ça avait quand même servi un peu à vivre cette aventure, non ? Ces jours-ci, vous allez en trouver une palanquée qui se diront déçus du socialisme. Laissez-les dire. Ne leur énumérez pas le bilan. S’ils l’ont oublié, c’est qu’ils n’ont pas beaucoup vécu avant. Nous, on ne regrette qu’une chose : c’est de n’avoir pas été plus opiniâtres sur la question scolaire. Parce que nous aussi nous étions des millions à vouloir que l’école change et on ne l’a pas montré. Et on a eu tort. Mais n’empêche, ce 10 mai-là, on a écrit une page d’histoire. Et ça, ce n’est pas rien…
brigitte blang
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8 mai 1945
| Écrit par Brigitte BLANG | ||
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Que les oligarques s’en aillent tous !
| Écrit par Brigitte BLANG |
| Au fil du quinquennat de Nicolas Sarkozy, l’impression de vivre davantage dans une oligarchie que dans une démocratie s’est intensifiée. La puissance de ceux d’en haut s’est accrue pendant que la faiblesse de ceux d’en bas ne cessait de s’accentuer. Tout avait été dit dès le départ : le dîner du Fouquet’s allait marquer du sceau de l’oligarchie le mandat de Nicolas Sarkozy. Plus qu’un symbole, ce fut une signature. Ceux qui seraient là se partageraient le magot.
La crise n’a rien changé à tout ça. Elle a au contraire accentué cet état de fait, étant un prétexte pour figer le SMIC, geler le traitement des fonctionnaires, excuser les délocalisations et donc les licenciements. Dans le même temps, le bouclier fiscal et les exonérations pour les plus riches continuaient. L’affaire Woerth-Bettencourt a montré aux Français crûment cette incroyable injustice : pendant que le pouvoir d’achat des salariés baisse, l’Etat remet des chèques aux milliardaires de notre pays d’un montant excédant parfois des dizaines de millions d’euros ! Qui peut alors douter que ce n’est pas le peuple qui gouverne par le peuple et pour le peuple, mais bien un petit groupe de privilégiés, qui gouverne par et pour ce petit groupe d’ultra riches ! La popularité du chef de l’Etat, légitimement perçu comme le bras armé de cette oligarchie, est tombée en flèche. Mais la droite n’est jamais à l’abri d’un artifice trompeur. « Vous ne voulez plus du bouclier fiscal ? D’accord, je le retire ! », dit-il tout haut. « Mais comment continuer à aider ceux pour qui j’ai été élu, les oligarques ? », dit-il tout bas. Simple comme bonjour : « j’enlève le bouclier fiscal mais j’allège l’ISF ! » Président zélé des plus riches, il trouve encore le moyen d’accroître la fortune de ceux qui ont déjà bien trop. Le mécanisme vous est détaillé dans le cadre ci-après. Atterrant. Une impunité pareille n’est possible que lorsque le peuple consent. « L’inertie des peuples est le meilleur rempart des tyrans », écrivait Machiavel, pour en conseiller un. Ce rempart se fissure à force d’abus. Un regard vers l’Amérique du Sud par delà l’océan Atlantique et vers l’Afrique du Nord par delà la Méditerranée suffit à s’en convaincre. Plus que jamais, « Qu’ils s’en aillent tous !» est un mot d’ordre de salubrité politique. Gabriel Amard (Bureau national du Parti de gauche) |
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Services publics en danger
| Écrit par Brigitte BLANG | ||||
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Cattenom
Sur le terrain, nous nous sommes associé à ‘Die Linke’ ce qui nous a permis de hisser nos couleurs parmi le groupe le plus important de ce rassemblement.
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1er mai
Nous avons ensuite renforcé les rangs des syndicats en ralliant le défiler avec nos drapeaux.
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Communiqué de Jean-Luc Mélenchon
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