Le manifeste pour l’écosocialisme dans toutes les langues

Retrouvez sur cette page les versions internationales du Manifeste pour l’écoscialisme.

Premières traductions disponibles.

Ecosocialist Manifesto ( anglais )

26 tesis por el ecosocialismo ( espagnol )

Manifesto per l’ecosocialismo ( Italien )

26 teses para o ecosocialismo ( portugais )

Eko-sosyalizm manifestou ( turc)

 

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L’école émancipatrice plutôt que le laboratoire de l’ultra-libéralisme

Notre école doit rester au cœur du métier d’enseignant : les élèves, la pédagogie, la co-construction par tout.e.s de savoirs émancipateurs. Cela devrait être la teneur des échanges autour de la rentrée.

Depuis un an et demi, la Covid-19 bouleverse l’Education nationale et la scolarité de nos enfants. Une fois de plus, nous nous retrouvons face à un gouvernement qui au lieu d’assumer ses erreurs mène une politique autoritaire pour compenser ses insuffisances. Manquement dans la capacité à protéger la population. Manquement à admettre sa méconnaissance et ses erreurs de jugement. Manquement aussi dans sa capacité à anticiper l’évolution de la crise. Manquement dans l’égalité des territoires, où en Isère des parents d’élèves vont devoir effectuer 45 minutes de route pour effectuer des tests PCR. Où sont les masques gratuits pour les élèves et les personnels ainsi que les purificateurs d’air ? Où sont les enseignant.e.s supplémentaires pour dédoubler les classes comme l’avait proposé Michel Blanquer ? Dans cette situation d’urgence, il serait logique de mettre au diapason les enjeux de la période avec les moyens alloués à l’Ecole Pourtant aucun plan d’urgence n’est débloqué pour limiter au maximum les conséquences néfastes sur la scolarité des enfants et leur bien-être à l’école

Pourtant, Jean-Michel Blanquer ne cesse de claironner sur tous les tons, au mépris de la réalité la plus évidente et la plus tenace, que tout va bien et que tout se passe bien. Avec cynisme, il s’en prend aux familles qui utiliseraient l’allocation de rentrée scolaire pour acheter des écrans plats. Nous savons bien que cette allocation est utilisée pour acheter les fournitures scolaires, qui devraient être gratuites, mais aussi à acheter des vêtements pour les enfants afin qu’ils effectuent cette rentrée dignement. Notons au passage que Macron et son ministre ne demandent aucune contrepartie à ceux qui ont touché le crédit impôt et autres milliards, et ce au moment même où les bénéfices des grands patrons du CAC40 explosent. La crise n’est pas la même pour tout le monde ! C’est toujours plus facile de montrer du doigt les pauvres dans un mépris de classe dans lequel ce gouvernement excelle.

Ce mépris s’est vérifié à Marseille avec la proposition aux directeurs d’écoles de recruter directement les enseignant.e.s. Il s’agit d’imposer une rupture de l’égalité républicaine entre les fonctionnaires et entre les élèves. C’est la logique du système capitaliste : appliquer les techniques du management du privé au public, organiser la concurrence entre établissements pour transformer l’école en entreprise et faire des élèves une future main-d’œuvre au service du capital.

Cynisme aussi avec la campagne pour promouvoir la laïcité à l’école où couleur de peau, origine géographique et religion sont mélangées. Blanquer serait bien inspiré de revenir aux fondamentaux sur la Séparationdes Eglises et de l’Etat lui qui s’est investi en faveur du réseau Espérance Banlieue, écoles privées hors-contrat proches du milieu catholique traditionaliste.

Dans ce contexte, le Parti de Gauche appelle à soutenir le personnel de l’éducation en grève les 23 septembre et 5 octobre prochains.

Le Parti de Gauche revendique une école émancipatrice débarrassée des logiques capitalistes. Ce bien commun doit être valorisé et préservé afin de former des citoyen.ne.s, des futurs travailleur.euse.s à l’esprit critique, capables de faire face aux enjeux économiques, sociétaux et écologiques en réalisant la planification écologique et démocratique pour transformer ce système renverser la table du système en place.

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Les sous-marins australiens ou le camouflet de Biden à la France

Célébré en 2016 par la France comme la preuve de la fiabilité de sa construction navale et comme la confirmation de son rôle stratégique en Asie-Pacifique (avec ses bases avancées de Polynésie et de Nouvelle-Calédonie), l’achat par l’Australie de douze submersibles français à propulsion classique “Attack” (dérivé de la classe Suffren en service dans la marine nationale) a été annulé dans la nuit [du 15 au 16 septembre] au profit de sous-marins à propulsion (pas à armement) nucléaire américains. Rappelons qu’à l’époque l’Australie avait volontairement écartée l’option  propulsion nucléaire pour respecter le TNP (traité de non-prolifération nucléaire). C’est un coup de tonnerre dans les relations internationales car en dénonçant l’accord militaro-industriel signé en 2019 avec Paris, Canberra a annoncé en parallèle la signature d’un pacte de sécurité « AUKUS » avec les États-Unis et le Royaume-Uni. Ce pacte pourrait permettre le déploiement d’armes stratégiques à longue portée américaines, notamment des missiles et des bombardiers furtifs, en Australie. Des forces américaines pourraient aussi arriver dans le nord de l’île, notamment depuis les bases d’Okinawa et de Guam, de plus en plus vulnérables aux attaques militaires chinoises. La vieille préférence anglo-saxonne refait surface et le fantasme du péril jaune reprend vigueur.

Pour la France, cet échec est triple

Un échec industriel : ébauché en 2016, signé trois ans plus tard, le contrat entre l’État australien et Naval Group, le groupe industriel détenu à 62 % par l’État français et à 35 % par Thalès, était estimé au départ à 32 milliards d’euros, puis réévalué jusqu’à 56 milliards, un retard d’exécution et une envolée des prix très critiquée en Australie et sans doute pas étrangère à la dénonciation du contrat annoncée par le Premier ministre australien Scott Morrison. Cet accord industriel, prévoyait un gros transfert de technologie et la fabrication sur place de tous les sous-marins avec 1 800 emplois à la clé, soit 60 % de la valeur du contrat pour l’Australie. Pour Naval Group,  cela donnait des années de travail en perspective à des centaines de salariés de Cherbourg (Manche). La rupture va entraîner des compensations – la presse australienne parle de 250 millions d’euros – mais le choc est rude pour le groupe français dont 30 % du chiffre d’affaires est réalisé dans 18 pays étrangers.

Un échec stratégique : il montre  que les velléités françaises de présence maritime dans la région, concrétisée par la vente de sous-marins à la Malaisie en 2002 – qui a donné lieu à une retentissante affaire de corruption et à des inculpations par la justice française – ont déjà trouvé leurs limites. En février dernier, la présence d’une frégate tricolore en mer de Chine avait été interprétée comme la preuve de cette posture offensive, saluée par l’Australie, autrefois très mobilisée contre les essais nucléaires français en Polynésie.

Un échec géopolitique : les États-Unis, chassés de Kaboul le 31 août, veulent resserrer toutes leurs alliances contre Pékin. Le choix australien sous pression américaine de submersibles à propulsion nucléaire est en effet un avertissement clair lancé à la Chine, puissance régionale, compte tenu de leur capacité à naviguer beaucoup plus longtemps et beaucoup plus loin dans la zone Asie-Pacifique. À court terme, la France voit sa stratégie Indopacifique d’alignement sur les USA sérieusement écornée, dans une région où elle a de très nombreux ressortissants et 7 000 militaires. Nous n’ignorons pas que la Chine dispose des moyens de sa défense 360 navires contre 297 pour toute la flotte américaine, mais d’un budget militaire 3,5 fois moindre que celui des USA. Nous n’ignorons pas que la Chine considère la mer de Chine du sud comme une route commerciale clé et qu’elle conteste dans ce secteur la souveraineté de tous les pays riverains en revendiquant le moindre atoll. Face à ce qui ressemble à l’émergence d’un nouvel impérialisme, la France n’a aucun intérêt à s’aligner sur un camp ou un autre mais à garder sa posture de médiateur international.

Le Parti de Gauche dénonce, après la brutalité de Trump, le mépris de l’administration Biden pour ses alliés et voit dans ce coup de tonnerre dans les relations internationales l’occasion de rééquilibrer nos relations entre l’Est et l’Ouest et de sortir le plus rapidement possible de l’OTAN.

Le Parti de Gauche dénonce l’alignement macronien sur la politique de confrontation stratégique des américains dans l’Indopacifique et prône l’ouverture de discussions internationales avec la Chine.

Non à une nouvelle guerre froide avec la RPC !

Oui à une sortie rapide de l’OTAN !

Oui au non alignement de la France !

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Ne pas prendre le train En Marche. Episode 2. Contre la privatisation du service public du rail.

Le train présidentiel de Macron roule sur tous les principes de l’égalité et du service public.

La privatisation du service public du rail est En Marche en Région PACA. Renaud Muselier, président de droite vient de proposer de choisir  l’entreprise Transdev dans laquelle la Caisse des Dépôts est majoritaire, pour opérer sur la TER Marseille-Nice. La Caisse des Dépôts n’est faite pour satisfaire les intérêts privés. Elle doit servir l’intérêt général.

On sait que tout ce qui est privatisé fonctionne moins bien et coûte beaucoup plus cher au contribuable. L’échec total de la privatisation du rail britannique a conduit à sa renationalisation et doit servir de leçon..

Il faut donner davantage de moyens à la SNCF, développer les trains du quotidien, et c’est valable pour tous les services publics.

À travers le service public, c’est la question de l’égalité au quotidien et sur l’ensemble du territoire national qui est posée.

Le programme L’Avenir en Commun et notre candidat Jean-Luc Mélenchon portent depuis longtemps ces exigences dans les luttes et dans les urnes.

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Ne pas prendre le train En Marche. Episode 1. A propos de la gratuité des transports pour les policiers

La gratuité des transports en commun pour aller travailler c’est « non ! » mais  pour les policiers c’est « oui ! ». Darmanin recycle les politiques de ses copains LR, Bertrand, Pécresse et  Wauquiez qui ont déjà mis en place gratuité des TER pour les policiers, les gendarmes, voire même les douaniers.

Pour avoir le trajet domicile-travail gratuit dans les TER, et bientôt dans les TGV et Intercités, les policiers devront être armés et se signaler au chef de bord …Pour les trajets loisirs, ce serait 75% de réduction, à condition d’être armé. Une police ferroviaire au comportement très critiquable existe déjà.

Plus globalement, les blessures par balles, mortelles ou non, du fait des forces de police ont considérablement augmenté depuis qu’ils ont obtenu en 2015, suite aux attentats, l’autorisation de porter leur arme en dehors du service. Selon un rapport de l’IGPN, le recours à leur arme par les policiers avait bondi de 54 % entre 2016 et 2017.

Dans le droit fil des lois Sécurité Globale, Séparatisme, et Etat d’Urgence permanent, cette décision est démagogique et flatte certains syndicats de police. Si la violence armée est un fait réel en augmentation, il s’agit de mettre en place une politique sérieuse pour rompre le cycle répression / violence généralisée.

Concernant la SNCF, le gouvernement doit les moyens pour remettre des contrôleurs dans tous les trains, à ré-ouvrir les guichets des gares et mettre davantage de trains en circulation.

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Communiqué du PG concernant les événements survenus sur le Revolte Camp

Le Révolte Camp (accueillant 130 jeunes dont un groupe conséquent de mineurs) parainné par le MNL, le syndicat étudiant Résilience, GreenPeace et par le Parti de Gauche s’est arrêté prématurément dans la nuit du mercredi 18 août au jeudi 19 août sous la contrainte, du fait des menaces physiques et psychologiques d’un petit groupe d’autonomes infiltrés, agissant au nom d’un soi-disant féminisme radical.
Les mineurs ont été exfiltrés avec l’aide notamment de dirigeants nationaux de la FCPE. Les organisateurs de l’évènement qui ont été menacés de mort ont dû être exfiltrés également.

Jean-Christophe Sellin, Coordinateur national du PG, et Alexandre Cailleteau, Secrétaire Exécutif National du PG, devaient intervenir le jeudi 19 août, notamment aux côtés de délégués du personnel de la lutte emblématique de Monoprix à Paris. Les débats ont été annulés et nous avons pu constater les faits, notamment la destruction d’une partie de notre matériel politique.

Cette débauche de violences de la part de gens se revendiquant de la gauche contre d’autres organisations du mouvement ouvrier et démocratique est d’une particulière gravité et a pris des proportions rarement égalées.

Nous veillerons à ce qu’aucune interprétation ou instrumentalisation ne soit faite à l’encontre des camarades ciblés et concernés.
Le Parti de Gauche, solidaire des organisateurs victimes de ce petit groupe organisé et violent, a décidé de porter plainte à leurs côtés.

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Retrouvez le Parti de Gauche aux AmFis !

Les AmFIs arrivent !

Retrouvez le PG aux AmFis avec son stand et tout son matériel militant. Cette année le PG a édité as nouvelle version du manifeste pour l’écosocialisme traduit en plusieurs langues. C’est l’occasion de l’acquérir si ce n’est pas déjà fait.

Suivez aussi les interventions de nos secrétaires exécutifs nationaux :

Jeudi 26 août

“Pour un transport accessible et écologique, un transport ferroviaire 100% public”, de 14H45 à 16H15, salle Louise-Félicité de Kéralio

avec Laurent Brun, secrétaire général CGT Cheminots, Émilie Marche, conseillère régionale LFI et SEN du PG, Myriam Thieulent, porte parole du comité Attac Vienne Pays Rhodanien et membre du collectif Vélorution Vienne et Fabien Villedieu, délégué syndical Sud-Rail

Vendredi 27 août

“Allier relocalisation de filières d’excellence industrielle, travailler moins pour travailler mieux et l’exigence de préserver l’environnement”, de 10H00 à 11H40, scène village

avec Hervé Michaud, CGT Saipol, Marie Buisson, responsable national CGT, Un·e syndicaliste de la papeterie Chapelle Darblay, Julie Garnier, conseillère régionale LFI et Guillaume Quintin, espace des luttes LFI et SEN du PG

“Créolisation et République métissée”, de 13H30 à 15H10, scène village

avec Dominique Sopo, président de SOS Racisme, Jean Christophe Sellin, coordinateur du Parti de gauche et Leïla Cukierman, membre fondatrice de Décoloniser les Arts pour la conf Créolisation

Samedi 28 août

“Régulations et ruptures internationales” de 15h30 à 17h10, salle Jean-Baptiste Drouet

avec Hélène Le Cacheux, co-coordinatrice du Parti de gauche, Laurent Levard, agroéconomiste, secrétaire exécutif national du Parti de gauche, Marina Mesure, ex-syndicaliste CGT construction, Un•e représentant•e de Québec Solidaire

“Luttes culturelles et luttes sociales” de 17h30 à 19h, scène village

avec Denis Gravouil, CGT Spectacle, Emilie Marche, conseillère régionale LFI et SEN du PG, Danièle Atala, groupe thématique Culture LFI et SEN du PG et Martin Mendiharat, groupe thématique Culture LFI

Retrouvez toute la programmation des AmFIs  ici : https://amfis2021.fr/programme/

 

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AFGHANISTAN : l’échec de l’Occident et de l’OTAN

La prise de Kaboul par les talibans sonne le glas de 20 ans de guerre « otanienne » et américaine et démontre de façon dramatique l’échec de la politique d’intervention occidentale sous la conduite mal éclairée des Etats-Unis.

Le gouvernement français n’a évidemment rien anticipé pour l’évacuation de nos ressortissants et des Afghanes et Afghans qui ont travaillé avec nous. Un gouvernement qui fait désormais de belles promesses de rapatriement alors que nous savons bien que nombre d’interprètes et travailleurs auprès des troupes françaises ont été laissés sur place lors du rapatriement fin 2012 et n’ont toujours pas pu émigrer.

Des dizaines de milliers d’afghans sont morts dans cette guerre ainsi que des centaines de soldats issus des pays de l’OTAN au prétexte de lutter contre des talibans qui avaient initialement été armés par les Etats-Unis afin de nuire au régime communiste afghan soutenu par l’URSS et ce dans une logique de guerre froide. Les Etats-Unis ont ensuite décrété en réaction à l’attaque terroriste du 11 septembre qu’il fallait lutter contre ces mêmes talibans arrivés au pouvoir, sous prétexte qu’ils constituaient une base arrière du terrorisme international. Il est en effet plus facile de désigner le mauvais objet terroriste que de tarir leurs sources de financement et d’armement situées quelque part dans la péninsule arabique. Rappelons aussi que l’Afghanistan est le premier producteur mondial d’opium, bien profitable pour les protagonistes depuis 40 ans.

La capitulation sans combats de l’armée afghane équipée et entraînée par l’OTAN et la fuite du gouvernement d’Ashraf Ghani démontrent l’inanité de cette politique de soutien artificiel d’un régime corrompu et laissant dans la misère son peuple. Les talibans sont les grands gagnants de cette politique puisqu’ils récupèrent tous les systèmes d’armement et de communication livrés par l’OTAN et qu’ils ont dorénavant les moyens de mener à mal leur politique obscurantiste dont les principales victimes seront les femmes.

Quant à Macron, incapable d’avouer l’impuissance et l’échec de la politique française d’intervention, il se soucie avec des préoccupations électorales évidentes de l’afflux de réfugiés qu’il souhaite contenir par tous les moyens avec l’aide d’Angela Merkel. Alors qu’il faudrait penser et agir en hospitalité et accueillir comme il se doit celles et ceux qui ont cru en en la transition démocratique de leur pays et, pour ce qui est des femmes, en leur émancipation durable.

La  logique de guerre et de changement de régime sous prétexte d’imposition de la démocratie à l’occidentale est un non-sens qui va à l’encontre des peuples concernés. Il est temps de demander des comptes à tous ces dirigeants occidentaux qui n’ont toujours pas compris qu’une guerre asymétrique est perdue d’avance et qui prétendent être les défenseurs de la liberté au nom de leurs pseudo-valeurss morales alors qu’ils ne sont que les porteurs d’un impérialisme néolibéral. Aucune révolution au sens de changement complet de système ne peut se faire sans le peuple et a fortiori contre le peuple. Le peuple afghan comme tout autre réalisera un jour par lui-même son émancipation et elle ne pourra lui être imposée par la force des armes.

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Pour une politique sociale et de santé juste et démocratique

Pétition contre la loi sanitaire et les régressions sociales à venir.

Comment justifier qu’un passe sanitaire permette :

  • de discriminer à l’embauche, de suspendre le salaire ou de licencier des salarié·e·s, en CDD ou précaires, parce qu’ils·elles ne sont pas vacciné·e·s ?
  • de refuser des patient·e·s dans les hôpitaux pour la même raison ?
  • d’instaurer un contrôle et une surveillance généralisés sur la population et de diviser la population entre vacciné·e·s et non vacciné·e·s ?

En même temps, peut-on accepter que la casse de l’hôpital public continue ? Que la crise soit payée, non pas par les multinationales et les plus riches qui en ont profité, mais par tous les autres, notamment les travailleur·euse·s, les jeunes, les chômeur·euse·s, les retraité·e·s ? Une vaccination large et massive est nécessaire pour combattre la pandémie, ainsi qu’une autre politique, juste et démocratique. Nous, signataires, nous opposons à la loi sanitaire et aux régressions sociales à venir. Nous exigeons :

  • Après le vote du parlement le 24 juillet, le retrait de cette loi et de l’état d’urgence sanitaires ;
  • des moyens financiers et humains bien plus importants dans les hôpitaux publics et les Ehpad, un débat et une information d’ampleur, des possibilités de se faire vacciner sur le temps de travail, une couverture bien plus importante des centres de vaccination et les embauches nécessaires pour permettre des conditions de travail respectueuses des exigences sanitaires ;
  • la levée des brevets au sein de l’Organisation mondiale du commerce pour la solidarité internationale et la santé publique ;
  • l’abandon des lois et projets sur l’assurance chômage et les retraites.

Pour participer aux suites de la mobilisation

Premiers signataires

Responsables d‘organisations : Aurélie Trouvé et Raphaël Pradeau (porte-parole d’Attac), Céline Verzeletti (secrétaire confédérale de la CGT), Simon Duteil et Murielle Guilbert ( co- délégué·es généraux de l’Union syndicale Solidaires), Thomas Porte (porte-parole de Génération·s), Delphine Glachant (présidente de l’Union syndicale de la psychiatrie), Pierre Schwob (Collectif Inter Urgences), Mireille Stivala (secrétaire générale de la fédération CGT Santé et action sociale), Jean Marc Devauchelle (secrétaire général de la Fédération SUD Santé Sociaux), Thierry Amouroux (porte-parole du Syndicat National des Professionnels Infirmiers SNPI), Mélanie Luce (présidente de l’UNEF), Sonia Ollivier (co-secrétaire nationale du SNPES-PJJ/FSU ),Jean-Baptiste Eyraud (porte-parole Droit Au Logement), Khaled Gaiji (président des Amis de la Terre France), Pierre Khalfa et Willy Pelletier (Fondation Copernic), Emmanuel Vire (secrétaire général du SNJ-CGT), Hafsa Askar (Secrétaire Générale de la FSE), Denis Lalys (secrétaire général de la FNPOS de la CGT), Ana Azaria (présidente Femmes égalité), Lenny Gras (porte parole du MNL), Mathieu Devlaminck (UNL), René Seibel (Action contre le chômage) , Christian Eyschen (secrétaire général de la Libre Pensée), Christine Poupin et Olivier Besancenot (porte-parole du NPA), Aneth Hembert (co-secrétaire fédérale des Jeunes Ecologistes), Jean-Christophe Sellin et Hélène Le Cacheux (coordinateurs du Parti de Gauche), Jean-François Pellissier et Myriam Martin (porte parole d’ENSEMBLE !), Christian Pierrel (porte parole du PCOF),Martin Méchin et Louise Tort (Brigade de la Robe Noire), Philippe Poutou (Porte-parole du NPA), Dominique Ferré (Parti ouvrier indépendant démocratique) .
Elu·e·s : Éric Coquerel (député LFI), Elsa Faucillon (députée PCF), Eric Piolle (maire EELV), Jean-Luc Mélenchon (député LFI), Sébastien Jumel (député PCF), Emilie Carriou (députée Nouveaux Démocrates) , Clémentine Autain (députée LFI), Aurélien Taché (député Nouveaux Démocrates), Mathilde Panot (députée LFI), Pierre Dhareville (députée PCF), Caroline Fiat (députée LFI), Manon Aubry (députée européenne LFI), Adrien Quatennens (député LFI) ), François Ruffin (député LFI), Muriel Ressiguier (député LFI) .
Personnalités : Youcef Brakni (militant antiraciste), Sandrine Rousseau (EELV), Véronique Ponvert (syndicaliste FSU), David Dufresne (écrivain, réalisateur), Caroline Mecary (avocate), Taha Bouhafs (journaliste), Jean-Marie Harribey (économiste), Arie Alimi (avocat), Kevin Vacher et Deborah Ozil (Rencontre des Justices), Anthony Caillé (CGT-Police), Stéphane Jouteux (syndicaliste), Arnaud Malaisé (syndicaliste FSU), Nicolas Mayart (journaliste), Dominique Plihon (économiste), Paul Poulain (spécialiste des risques industriels), Laure Vermeersch (L’ACID), Gilles Perret (réalisateur), Rokhaya Diallo (écrivaine), Claire Lejeune (EELV). 

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CUBA : soutien total au peuple cubain

Un ignoble attentat a été perpétré le 26 juillet vers minuit contre l’ambassade de Cuba à Paris.

Trois cocktails Molotov ont été lancés, faisant des dégâts importants mais heureusement sans causer de blessures aux travailleurs de l’ambassade.

Cet acte terroriste n’intervient pas au hasard puisqu’il a été commis le 26 juillet, jour de la fête Nationale qui commémore le début de la révolution Cubaine.

L’île connaît une situation dramatique due au renforcement du blocus imposé par les États-Unis depuis 62 ans et aggravée par la pandémie. Les ennemis de la révolution Cubaine utilisent ces privations que subit le peuple Cubain pour essayer de monter les gens contre le gouvernement avec l’aide des « contras » mafieux qui ont colonisé la Floride et font et défont les présidents états-uniens.

Ces ennemis de la révolution cubaine sont aussi les nôtres car toute attaque contre Cuba vise toute la résistance mondiale à l’impérialisme.

Le Parti de Gauche condamne avec la plus grande fermeté cet attentat, adresse son total soutien au personnel de l’ambassade et exprime sa solidarité à M. l’Ambassadeur de Cuba, le camarade Elio Eduardo Rodriguez Perdomo.

Le Parti de Gauche exige la levée du blocus criminel des USA contre Cuba et déplore le peu de réaction du gouvernement français face à ce terrorisme-là.

Socialismo es vivir,  Venceremos !

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